La coopération de l’Iran avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur son programme nucléaire reste « une obligation », a affirmé mercredi 25 juin son directeur général Rafael Grossi, après que le Parlement iranien a voté pour une suspension de cette collaboration.
« La coopération de l’Iran avec nous, ce n’est pas une faveur, c’est une obligation juridique, pour autant que l’Iran reste un pays signataire du traité de non-prolifération (TNP) », a déclaré sur la chaîne France 2 M. Grossi, alors que des interrogations se font jour sur la localisation ou l’éventuelle destruction dans les frappes israéliennes de quelques 400 kgs d’uranium hautement enrichi. « L’agence, l’AIEA a perdu la visibilité sur ce matériel à partir du moment où les hostilités ont commencé. (...) Je ne voudrais pas donner l’impression que c’est perdu ou que c’est caché », a-t-il précisé. « Dès que les hostilités se sont arrêtées et surtout vu la sensibilité autour de ces matériels, je crois qu’il est dans l’intérêt de tous qu’on puisse reprendre nos activités au plus vite », a-t-il ajouté.
Interrogé sur les déclarations de Donald Trump qui a affirmé que le programme nucléaire iranien avait été retardé de plusieurs « décennies » par les frappes américaines, M. Grossi a répondu : « Cette approche chronologique aux armes de destruction massive, je ne fais pas trop confiance (...) J’imagine que c’est une évaluation politique ».
« La coopération de l’Iran avec nous, ce n’est pas une faveur, c’est une obligation juridique, pour autant que l’Iran reste un pays signataire du traité de non-prolifération (TNP) », a déclaré sur la chaîne France 2 M. Grossi, alors que des interrogations se font jour sur la localisation ou l’éventuelle destruction dans les frappes israéliennes de quelques 400 kgs d’uranium hautement enrichi. « L’agence, l’AIEA a perdu la visibilité sur ce matériel à partir du moment où les hostilités ont commencé. (...) Je ne voudrais pas donner l’impression que c’est perdu ou que c’est caché », a-t-il précisé. « Dès que les hostilités se sont arrêtées et surtout vu la sensibilité autour de ces matériels, je crois qu’il est dans l’intérêt de tous qu’on puisse reprendre nos activités au plus vite », a-t-il ajouté.
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