La question vaut tout son pesant d’or à la lecture des derniers actes posés par le coordonnateur du Parti démocratique Sénégalais (PDS).
Interdit de sortie du territoire national par le procureur spécial près de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI), Alioune Ndao, le maire de Dagana a bravé l’autorité pour se taper une « petite balade » en Mauritanie.
Un pays frontalier duquel, il est revenu, le sourire en bandoulière en arguant même qu’il voulait aller jusqu’au Qatar où se trouvait le chef de l’Etat Macky Sall pour lui passer le bonjour.
Pis, le responsable de l’Union des Jeunesses Travaillistes et Libérales (UJTL), Bara Gaye a laissé entendre que l'actuel président a refusé des passeports diplomatiques qu’il a remis aux homosexuels lors de la marche du PDS à Mbacké. Des propos jugés « irrévérencieux » envers l’Institution que représente Macky Sall qui lui ont valu une mise en garde-à-vue hier en attendant d’être fixé sur son sort par le procureur, ce mardi.
Réagissant par rapport à cette affaire, Oumar Sarr a tout simplement pris à son compte les propos de son frère libéral.
«Je reprends mot pour mot, ce que Bara Gaye a dit. Ce qu’il a dit, c’est vrai, ça, c’est clair. Si on l'arrête, on doit aussi m'arrêter», a-t-il lâché.
Les libéraux qui sont à la reconquête du pouvoir perdu lors des dernières élections présidentielles, la question qu’on pourrait se poser, c’est de savoir si les barreaux de Rebeuss mènent au palais ?
L’avenir nous édifiera.
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