Cela devient presque une routine. Le député de Yewwi Askan Wi (YAW), Guy Marius Sagna a informé avoir déposé 19 initiatives parlementaires. "J'ai évoqué le scandale des formations détournées de la direction des parcs nationaux. En effet des agents des eaux et forêts ont été choisis pour faire une formation à l'ISFAR et à Djibélor. La direction des parcs nationaux devait payer entièrement la formation des agents. La direction des parcs nationaux a payé une partie et les agents ont été obligés de faire des prêts de plus de deux millions de francs CFA pour payer le reliquat et obtenir ainsi leurs diplômes. Où est passé l'argent de la formation ? Quand l'État va-t-il rembourser à ces agents leur argent ?", a affirmé Guy Marius Sagna.
Interpellant le gouvernement sur la "construction d'une station-service sur les berges du fleuve Casamance à Kolda", M. Sagna considère que "l'écosystème fluviale, les cultures...sont menacées. J'ai demandé au gouvernement que la station d'hydrocarbures soit délocalisée afin de réduire tout risque environnemental". "J'ai aussi demandé au ministre si elle comptait publier les résultats de l'audit technique et financier sur la pêche industrielle réalisé en 2021/2022 et dissimulés par son prédécesseur", a-t-il renchéri, en le félicitant, dit-il, sur la publication de la liste des navires autorisés à pêcher au Sénégal.
Défendant les droits des femmes "travailleuses et victimes de licenciement en état de grossesse et faisant de fausses couches du fait la pénibilité de leur travail", Guy Marius Sagna revient sur la situation des contractuels de la santé. "Ils (les contractuels de la santé) sont une catégorie de travailleurs parias. Voilà plus de 15 ans que ces contractuels de la santé signent chaque année des contrats. Comment l'État - avant le 24 mars 2024 - a-t-il pu maintenir ces travailleurs dans cette situation ? Pas de possibilité de prêt bancaire avec ce genre de contrat. Ils ne peuvent pas faire le concours de l'ENDSS alors qu'après seulement quatre ans les fonctionnaires du ministère de la santé peuvent faire ce même concours. Leurs salaires sont ponctionnés chaque mois de 15.400 FCFA pour l'IPRES. Les contractuels de la santé ne savent pas où vont ces 15.400 FCFA qu'ils cherchent partout depuis plus d'une décennie", a-t-il soulevé, évoquant le cas de SAMU et de l'hôpital Roi Baudouin de Guédiawaye.
"Ils sont plus de 50% des enseignants des universités publiques au Sénégal. "Ils" se sont les enseignants vacataires. Dans certaines universités ils sont plus de 70% des enseignants. L'État au lieu de payer des heures supplémentaires, ne peut-il pas recruter selon un plan d'absorption les enseignants vacataires des universités publiques ? ", a-t-il révélé avant souligner les conditions des élèves et des formateurs, dit-il, du centre sectoriel de formation professionnelle aux métiers du bâtiment et des travaux publics de Diamniadio méritent d'être améliorées. Dans ses amendements, Guy Marius a souligné notamment que "22 élèves de terminale de l'IEF de Mbacké risquent de ne pas passer le baccalauréat cette année. J'ai demandé au ministre de voir ce qu'il est possible de faire afin que ces élèves ne paient pas des pots qu'ils n'ont pas cassés".
Sans ambages, le député de YAW interpelle directement le gouvernement sur la situation du Monument de la Renaissance africaine. Il renseigne : "Les balises de sécurité aérienne du Monument de la Renaissance Africaine sont-elles en panne depuis plusieurs mois ? Si cela est vrai, cela fait courir un risque aux avions, à leurs passagers, et aux riverains du monument. Le monument de la Renaissance Africaine connait des infiltrations d'eau de pluie, le système de vidéosurveillance de l'esplanade marine et de l'intérieur du musée est défectueux...Les travailleurs ne sont pas traités comme il le faut. Où va l'argent du monument de la Renaissance Africaine ? " .
Et d'ajouter : "Même question pour le Musée des Civilisations Noires : où va l'argent du Musée ? La gestion du Musée des civilisations noires laisse à désirer".
Abordant également la question des "dockers du port autonome de Dakar. Un docker, selon lui, peut être journalier pendant 20 ans au port autonome de Dakar. Et même quand il a un CDD ou un CDI, quand il s'absente il n'est pas pointé c'est à dire que les jours d'absence ne lui sont pas payés", le parlementaire a évoqué la situation des salariés du centre d'appel "Way2Call". "Ce centre d'appel doit 30% du salaire du mois de mars, le salaire du mois d'avril à ses employés. Les travailleurs de ce centre d'appel sont exploités. Sonatel, Free, Bouygues...qui comptent parmi leurs clients savent-ils que Way2call traitent ainsi ses employés ? L'État du Sénégal ne peut laisser les centres d'appels être des zones de non-droit", a terminé le député.
Interpellant le gouvernement sur la "construction d'une station-service sur les berges du fleuve Casamance à Kolda", M. Sagna considère que "l'écosystème fluviale, les cultures...sont menacées. J'ai demandé au gouvernement que la station d'hydrocarbures soit délocalisée afin de réduire tout risque environnemental". "J'ai aussi demandé au ministre si elle comptait publier les résultats de l'audit technique et financier sur la pêche industrielle réalisé en 2021/2022 et dissimulés par son prédécesseur", a-t-il renchéri, en le félicitant, dit-il, sur la publication de la liste des navires autorisés à pêcher au Sénégal.
Défendant les droits des femmes "travailleuses et victimes de licenciement en état de grossesse et faisant de fausses couches du fait la pénibilité de leur travail", Guy Marius Sagna revient sur la situation des contractuels de la santé. "Ils (les contractuels de la santé) sont une catégorie de travailleurs parias. Voilà plus de 15 ans que ces contractuels de la santé signent chaque année des contrats. Comment l'État - avant le 24 mars 2024 - a-t-il pu maintenir ces travailleurs dans cette situation ? Pas de possibilité de prêt bancaire avec ce genre de contrat. Ils ne peuvent pas faire le concours de l'ENDSS alors qu'après seulement quatre ans les fonctionnaires du ministère de la santé peuvent faire ce même concours. Leurs salaires sont ponctionnés chaque mois de 15.400 FCFA pour l'IPRES. Les contractuels de la santé ne savent pas où vont ces 15.400 FCFA qu'ils cherchent partout depuis plus d'une décennie", a-t-il soulevé, évoquant le cas de SAMU et de l'hôpital Roi Baudouin de Guédiawaye.
"Ils sont plus de 50% des enseignants des universités publiques au Sénégal. "Ils" se sont les enseignants vacataires. Dans certaines universités ils sont plus de 70% des enseignants. L'État au lieu de payer des heures supplémentaires, ne peut-il pas recruter selon un plan d'absorption les enseignants vacataires des universités publiques ? ", a-t-il révélé avant souligner les conditions des élèves et des formateurs, dit-il, du centre sectoriel de formation professionnelle aux métiers du bâtiment et des travaux publics de Diamniadio méritent d'être améliorées. Dans ses amendements, Guy Marius a souligné notamment que "22 élèves de terminale de l'IEF de Mbacké risquent de ne pas passer le baccalauréat cette année. J'ai demandé au ministre de voir ce qu'il est possible de faire afin que ces élèves ne paient pas des pots qu'ils n'ont pas cassés".
Sans ambages, le député de YAW interpelle directement le gouvernement sur la situation du Monument de la Renaissance africaine. Il renseigne : "Les balises de sécurité aérienne du Monument de la Renaissance Africaine sont-elles en panne depuis plusieurs mois ? Si cela est vrai, cela fait courir un risque aux avions, à leurs passagers, et aux riverains du monument. Le monument de la Renaissance Africaine connait des infiltrations d'eau de pluie, le système de vidéosurveillance de l'esplanade marine et de l'intérieur du musée est défectueux...Les travailleurs ne sont pas traités comme il le faut. Où va l'argent du monument de la Renaissance Africaine ? " .
Et d'ajouter : "Même question pour le Musée des Civilisations Noires : où va l'argent du Musée ? La gestion du Musée des civilisations noires laisse à désirer".
Abordant également la question des "dockers du port autonome de Dakar. Un docker, selon lui, peut être journalier pendant 20 ans au port autonome de Dakar. Et même quand il a un CDD ou un CDI, quand il s'absente il n'est pas pointé c'est à dire que les jours d'absence ne lui sont pas payés", le parlementaire a évoqué la situation des salariés du centre d'appel "Way2Call". "Ce centre d'appel doit 30% du salaire du mois de mars, le salaire du mois d'avril à ses employés. Les travailleurs de ce centre d'appel sont exploités. Sonatel, Free, Bouygues...qui comptent parmi leurs clients savent-ils que Way2call traitent ainsi ses employés ? L'État du Sénégal ne peut laisser les centres d'appels être des zones de non-droit", a terminé le député.
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