L'ONG Article 19, a tenu un atelier de deux jours à Dakar, le 16 janvier 2025. Ce conclave était dédié à la formation des journalistes et des professionnels des médias sur la sécurité numérique et physique. Il s'inscrit dans le cadre du projet "Libérer les voies de nos voix", une initiative visant à lutter contre la répression de l'espace civique au Sénégal. Le projet, mis en place par Article 19 Sénégal et Afrique de l'Ouest en collaboration avec Africtiviste, a pour objectif de renforcer la démocratie et de promouvoir le respect des droits humains à travers l'ouverture et la sécurisation de l'espace civique.
"Nous sommes ici aujourd'hui dans le cadre d'un projet intitulé "Libérer les voies de nos voix". "Ce projet, financé par Open Society - Africa (OSIWA Sénégal), vise à promouvoir l'ouverture de l'espace civique", a déclaré Mateuw Mbaye, chargé de programme à l'article 19, dès l'entame des discussions. Ce programme a pour but de soutenir les médias dans l’amélioration de leurs pratiques de sécurité afin de mieux se protéger contre les menaces croissantes, notamment dans le domaine numérique.
Monsieur Mbaye a rappelé que l'atelier fait partie d’une étude en cours visant à évaluer la vulnérabilité des médias face à la sécurité digitale. Bien que de nombreuses structures numériques aient été mises en place pour contrer certaines menaces, il existe un besoin urgent de renforcer les capacités des journalistes et des professionnels des médias sur l’utilisation d’outils et de pratiques sécuritaires. "Cet atelier s'inscrit dans le cadre d'une étude que nous finalisons pour évaluer la vulnérabilité des médias en matière de sécurité numérique. Bien que certains médias aient déjà mis en place des dispositifs pour se protéger, il est crucial de renforcer ces outils et ces pratiques afin de mieux se défendre contre les nouvelles formes de menaces numériques", a-t-il expliqué.
Lors de l'atelier, Mateuw Mbaye a également abordé les dangers liés aux réseaux sociaux et aux cybermenaces, en particulier le cyberharcèlement. Il a souligné que les journalistes et autres acteurs des médias sont de plus en plus exposés à des attaques visant à voler leurs données personnelles, à porter atteinte à leur intégrité physique ou à manipuler des informations capitales.
"Les menaces en ligne sont multiples : le cyberharcèlement, les techniques de phishing et autres attaques menées par des malfaiteurs pour voler des données ou accéder à des informations sensibles. En tant qu'acteurs de la société civile, nous devons mieux équiper les médias pour les aider à se protéger et à se défendre contre ces risques", a-t-il précisé.
L'atelier a également offert des conseils pratiques pour améliorer la sécurité des journalistes en ligne. Mateuw Mbaye a insisté sur l’importance de choisir des mots de passe robustes, avertissant que de nombreuses personnes continuent d’utiliser des informations simples comme leur nom de famille ou leur date de naissance, qui sont faciles à pirater. "De plus en plus, les gens choisissent des mots de passe faibles, comme les noms de famille ou les dates de naissance. Ces mots de passe sont facilement accessibles et exposent les utilisateurs à des risques", a-t-il averti.
Pour contrer ce fléau, il a suggéré des solutions plus sûres, telles que l’utilisation de caractères spéciaux dans les mots de passe et l'installation de logiciels antivirus sur les ordinateurs. De plus, il a recommandé l’utilisation de réseaux privés virtuels (VPN) ou de navigateurs sécurisés comme Tor, qui permettent de mieux protéger la confidentialité des journalistes et de leurs informations.
"Il existe des solutions efficaces pour sécuriser ses données en ligne, comme l’utilisation de VPN ou de navigateurs sécurisés. Ces outils permettent aux journalistes de mieux protéger leur vie privée et d'éviter d’être exposés à des attaques numériques", a conclu Mateuw Mbaye.
"Nous sommes ici aujourd'hui dans le cadre d'un projet intitulé "Libérer les voies de nos voix". "Ce projet, financé par Open Society - Africa (OSIWA Sénégal), vise à promouvoir l'ouverture de l'espace civique", a déclaré Mateuw Mbaye, chargé de programme à l'article 19, dès l'entame des discussions. Ce programme a pour but de soutenir les médias dans l’amélioration de leurs pratiques de sécurité afin de mieux se protéger contre les menaces croissantes, notamment dans le domaine numérique.
Monsieur Mbaye a rappelé que l'atelier fait partie d’une étude en cours visant à évaluer la vulnérabilité des médias face à la sécurité digitale. Bien que de nombreuses structures numériques aient été mises en place pour contrer certaines menaces, il existe un besoin urgent de renforcer les capacités des journalistes et des professionnels des médias sur l’utilisation d’outils et de pratiques sécuritaires. "Cet atelier s'inscrit dans le cadre d'une étude que nous finalisons pour évaluer la vulnérabilité des médias en matière de sécurité numérique. Bien que certains médias aient déjà mis en place des dispositifs pour se protéger, il est crucial de renforcer ces outils et ces pratiques afin de mieux se défendre contre les nouvelles formes de menaces numériques", a-t-il expliqué.
Lors de l'atelier, Mateuw Mbaye a également abordé les dangers liés aux réseaux sociaux et aux cybermenaces, en particulier le cyberharcèlement. Il a souligné que les journalistes et autres acteurs des médias sont de plus en plus exposés à des attaques visant à voler leurs données personnelles, à porter atteinte à leur intégrité physique ou à manipuler des informations capitales.
"Les menaces en ligne sont multiples : le cyberharcèlement, les techniques de phishing et autres attaques menées par des malfaiteurs pour voler des données ou accéder à des informations sensibles. En tant qu'acteurs de la société civile, nous devons mieux équiper les médias pour les aider à se protéger et à se défendre contre ces risques", a-t-il précisé.
L'atelier a également offert des conseils pratiques pour améliorer la sécurité des journalistes en ligne. Mateuw Mbaye a insisté sur l’importance de choisir des mots de passe robustes, avertissant que de nombreuses personnes continuent d’utiliser des informations simples comme leur nom de famille ou leur date de naissance, qui sont faciles à pirater. "De plus en plus, les gens choisissent des mots de passe faibles, comme les noms de famille ou les dates de naissance. Ces mots de passe sont facilement accessibles et exposent les utilisateurs à des risques", a-t-il averti.
Pour contrer ce fléau, il a suggéré des solutions plus sûres, telles que l’utilisation de caractères spéciaux dans les mots de passe et l'installation de logiciels antivirus sur les ordinateurs. De plus, il a recommandé l’utilisation de réseaux privés virtuels (VPN) ou de navigateurs sécurisés comme Tor, qui permettent de mieux protéger la confidentialité des journalistes et de leurs informations.
"Il existe des solutions efficaces pour sécuriser ses données en ligne, comme l’utilisation de VPN ou de navigateurs sécurisés. Ces outils permettent aux journalistes de mieux protéger leur vie privée et d'éviter d’être exposés à des attaques numériques", a conclu Mateuw Mbaye.
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