De sources humanitaires, ce sont désormais plus de 12 000 Nigérians qui ont fui le nord du Nigeria en direction du Tchad. Ils proviennent de toutes les composantes de la société nigériane, ce qui élève le risque d’infiltration d'éléments de la secte islamiste Boko Haram.C’est pourquoi les services de sécurité ont renforcé la surveillance, que ce soit au pont de Ngueli, aux portes de Ndjamena ou le long du Logone, le fleuve qui sert de frontière naturelle entre le Tchad et le Cameroun.
Cette frontière de plus de 200 kilomètres est étroitement surveillée depuis quelques jours. Aux entrées sud et nord de Ndjamena, les barrières se sont également multipliées.
Selon plusieurs sources, des éléments de Boko Haram ont entrepris de pénétrer au Tchad à partir du sud du pays. « Ils ont commencé à utiliser les méthodes les plus sales, comme par exemple utiliser des filles de dix ans pour faire exploser des bombes. Nous devons redoubler de vigilance », ajoute une source policière qui annonce que le 20 janvier prochain, le Tchad, le Cameroun, le Niger, le Nigeria et le Bénin se retrouveront pour, peut-être, s’entendre enfin sur une réponse commune à apporter à la menace Boko Haram.
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