L'audition d'Amidou Djiba, porte-parole auto-proclamé du MFDC de Mangoukoro, a révélé un net revirement de sa position initiale. Lors de son troisième interrogatoire par la Section de recherches (Sr), l'homme de 61 ans, pourtant interpellé pour des faits très graves, a nié toute intention séparatiste et insultante.
Intercepté par la Sr alors qu'il circulait à moto, le responsable a été écroué vendredi dernier pour "complot contre l'autorité de l'État, participation à un mouvement insurrectionnel et association de malfaiteurs criminelle". Ces charges font suite à une vidéo virale le montrant proclamant l'indépendance de la Casamance, brandissant un drapeau et entonnant un hymne séparatistes, et traitant le Président de la République de "nouveau-né politique", rapporte Libération.
Auditionné sur l'insulte présumée envers le Chef de l'État, Amidou Djiba a plaidé le malentendu. Il a affirmé que le terme "nouveau-né" visait uniquement à souligner la jeunesse et l'entrée récente du Président dans la vie politique, et non à l'offenser. Il a même invoqué un lien familial symbolique, expliquant qu'en tant que Diola, il considérait le Président sérère comme un "cousin" pour qui il nourrit une "grande admiration".
Devant les enquêteurs, il a catégoriquement nié avoir voulu proclamer l'indépendance de la Casamance, former un gouvernement ou déclarer un État. Il a minimisé ses actes, les présentant comme une simple prise de parole.
Le responsable du Mfdc a juré ignorer que ses déclarations pouvaient être interprétées comme une atteinte à la sûreté de l'État et à l'intégrité de la République.
Conscient des poursuites pour atteinte à la sûreté de l'État qui pèsent contre lui, il a finalement exprimé ses regrets et imploré la clémence de la justice.
Intercepté par la Sr alors qu'il circulait à moto, le responsable a été écroué vendredi dernier pour "complot contre l'autorité de l'État, participation à un mouvement insurrectionnel et association de malfaiteurs criminelle". Ces charges font suite à une vidéo virale le montrant proclamant l'indépendance de la Casamance, brandissant un drapeau et entonnant un hymne séparatistes, et traitant le Président de la République de "nouveau-né politique", rapporte Libération.
Auditionné sur l'insulte présumée envers le Chef de l'État, Amidou Djiba a plaidé le malentendu. Il a affirmé que le terme "nouveau-né" visait uniquement à souligner la jeunesse et l'entrée récente du Président dans la vie politique, et non à l'offenser. Il a même invoqué un lien familial symbolique, expliquant qu'en tant que Diola, il considérait le Président sérère comme un "cousin" pour qui il nourrit une "grande admiration".
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