Ibrahima Bâ, fils de l'ancien Premier ministre Amadou Bâ, a été entendu hier, mercredi, sur fond de son dossier par le cabinet du Doyen des juges d'instruction, Idrissa Diarra. Il est poursuivi pour « blanchiment de capitaux et complicité avec Amadou Macky Sall », fils de l'ancien président de la République, Macky Sall.
Cette audition, qui fait suite à celle de l'artiste Wally Seck, visait à clarifier les accusations qui ont conduit à son placement sous mandat de dépôt. Selon « Les Echos », Ibrahima Bâ a formellement nié toute entente avec Amadou Sall dans le but de détourner ou de blanchir des fonds.
L'interrogatoire a principalement porté sur une Société civile immobilière (SCI) que Ibrahima Bâ avait montée avec Amadou Sall et dans laquelle des centaines de millions de francs CFA auraient été injectés. Toutefois, le fils de l’ancien PM a expliqué que l'idée de créer une société de construction et de vente d'immeubles venait d'Amadou Sall. N'ayant pas de liquidités suffisantes, il a apporté en guise de contribution un terrain offert par sa mère, insistant sur l'origine légale de cet apport.
« Amadou Sall a apporté des fonds en espèces », a -t-il souligné d’emblée avant de préciser que l’ensemble des fonds n'étant pas suffisant pour démarrer le projet, ils ont cherché à obtenir un prêt. Face à la difficulté de trouver le financement, ils ont finalement décidé de vendre le terrain à l'architecte. Selon ses explications, c'est au moment de récupérer l'argent de la vente qu'ils ont appris que la Centif (Cellule nationale de traitement des informations financières) avait émis une opposition, demandant à la banque de bloquer les fonds. Il a maintenu qu'il n'a jamais agi en non-conformité avec la loi et que c'est l'intégralité de ce qui s'est passé dans le cadre de cette affaire.
Concernant les autres co-inculpés dans ce dossier, notamment Wally Seck et Samuel Sarr, Ibrahima Bâ a déclaré n'avoir aucune relation ni lien avec eux dans le cadre des faits reprochés.
Le Fils d’Amadou Ba a justifié le rôle de Cheikh Tidiane Seck, chauffeur de la famille depuis longtemps et considéré comme un membre de la famille, en expliquant lui avoir confié la gestion de la SCI parce qu'il était lui-même trop occupé. Cheikh Tidiane Seck, inculpé pour les mêmes faits, doit être entendu ce jeudi 4 décembre 2025.
Le juge d'instruction a ouvert une voie potentielle vers la liberté provisoire pour les co-inculpés, y compris Ibrahima Bâ et le chauffeur. Ils ont la possibilité d'obtenir une libération en contrepartie du paiement d'une caution solidaire de 550 millions de francs CFA. L'issue de l'audition de Cheikh Tidiane Seck aujourd'hui pourrait influencer la suite donnée à cette proposition.
Cette audition, qui fait suite à celle de l'artiste Wally Seck, visait à clarifier les accusations qui ont conduit à son placement sous mandat de dépôt. Selon « Les Echos », Ibrahima Bâ a formellement nié toute entente avec Amadou Sall dans le but de détourner ou de blanchir des fonds.
L'interrogatoire a principalement porté sur une Société civile immobilière (SCI) que Ibrahima Bâ avait montée avec Amadou Sall et dans laquelle des centaines de millions de francs CFA auraient été injectés. Toutefois, le fils de l’ancien PM a expliqué que l'idée de créer une société de construction et de vente d'immeubles venait d'Amadou Sall. N'ayant pas de liquidités suffisantes, il a apporté en guise de contribution un terrain offert par sa mère, insistant sur l'origine légale de cet apport.
« Amadou Sall a apporté des fonds en espèces », a -t-il souligné d’emblée avant de préciser que l’ensemble des fonds n'étant pas suffisant pour démarrer le projet, ils ont cherché à obtenir un prêt. Face à la difficulté de trouver le financement, ils ont finalement décidé de vendre le terrain à l'architecte. Selon ses explications, c'est au moment de récupérer l'argent de la vente qu'ils ont appris que la Centif (Cellule nationale de traitement des informations financières) avait émis une opposition, demandant à la banque de bloquer les fonds. Il a maintenu qu'il n'a jamais agi en non-conformité avec la loi et que c'est l'intégralité de ce qui s'est passé dans le cadre de cette affaire.
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Le Fils d’Amadou Ba a justifié le rôle de Cheikh Tidiane Seck, chauffeur de la famille depuis longtemps et considéré comme un membre de la famille, en expliquant lui avoir confié la gestion de la SCI parce qu'il était lui-même trop occupé. Cheikh Tidiane Seck, inculpé pour les mêmes faits, doit être entendu ce jeudi 4 décembre 2025.
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