
L’Association des juristes sénégalaises (AJS), estime que l’application du Protocole de Maputo par le Sénégal permettra de réduire les avortements à risque.
Madjiguène Sarr, la chargée de communication de l’AJS l’a fait savoir lors d’un atelier de mise à niveau des membres de l’Association des journalistes en santé, population et développement, organisé en collaboration avec l’Organisation non gouvernementale (ONG), Marie Stopes International (MSI).
Pour Mme Sarr « la législation sénégalaise considère l’avortement provoqué comme une infraction pénale alors que les conventions de protection des droits humains ratifiés par le Sénégal sont en faveur de l’avortement ».
« L’article 14 du Protocole de Maputo ratifié par Dakar, oblige les États-parties à donner accès à l’avortement médicalisé aux femmes et aux filles enceintes suite à un inceste, un viol ou toute autre forme d’agression sexuelle ou lorsque la santé mentale ou physique de la femme ou de la fille enceinte est en danger, ou encore lorsqu’il y a risque sur la vie de la femme, de la fille enceinte ou du fœtus » renseigne la chargée de communication de l’AJS.
D’après Madjiguene Sarr « à cause de cette interdiction légale, de nombreuses femmes, souvent issues de milieux défavorisés, recourent aux avortements provoqués clandestins, notamment en cas de viol et d’inceste. Ce qui cause de grands drames ».
Selon elle, l’État du Sénégal devrait faire marche arrière, partant du constat d’une situation dramatique causée par l’interdiction de l’avortement, aux fins de l’autoriser.
Madjiguène Sarr, la chargée de communication de l’AJS l’a fait savoir lors d’un atelier de mise à niveau des membres de l’Association des journalistes en santé, population et développement, organisé en collaboration avec l’Organisation non gouvernementale (ONG), Marie Stopes International (MSI).
Pour Mme Sarr « la législation sénégalaise considère l’avortement provoqué comme une infraction pénale alors que les conventions de protection des droits humains ratifiés par le Sénégal sont en faveur de l’avortement ».
« L’article 14 du Protocole de Maputo ratifié par Dakar, oblige les États-parties à donner accès à l’avortement médicalisé aux femmes et aux filles enceintes suite à un inceste, un viol ou toute autre forme d’agression sexuelle ou lorsque la santé mentale ou physique de la femme ou de la fille enceinte est en danger, ou encore lorsqu’il y a risque sur la vie de la femme, de la fille enceinte ou du fœtus » renseigne la chargée de communication de l’AJS.
D’après Madjiguene Sarr « à cause de cette interdiction légale, de nombreuses femmes, souvent issues de milieux défavorisés, recourent aux avortements provoqués clandestins, notamment en cas de viol et d’inceste. Ce qui cause de grands drames ».
Selon elle, l’État du Sénégal devrait faire marche arrière, partant du constat d’une situation dramatique causée par l’interdiction de l’avortement, aux fins de l’autoriser.
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