Selon l'organisation de défense des droits de l'homme, au moins 17 journalistes, blogueurs et opposants ont été poursuivis en moins de deux ans en vertu de certains articles de la loi sur le code du numérique.
Il y a déjà l’adoption de ce code du numérique qui permet aux autorités de poursuivre des journalistes, de poursuivre des activistes notamment pour diffusion de fausses nouvelles ou pour harcèlement par le biais des réseaux sociaux, et on voit comme les autorités se servent aujourd’hui de ce texte. Le code a été adopté il y a moins de deux ans, 17 personnes poursuivies, c’est beaucoup, et surtout quand on voit les faits pour lesquels ils sont poursuivis à savoir par exemple, harcèlement alors qu’on n’a fait que tweeter sur la possible nomination du ministre des Affaires étrangères à un poste d’ambassadeur à Paris. Rien que pour cela, il a fait 7 jours en détention. Or la loi ne doit pas être utilisée pour restreindre de manière arbitraire le droit à la liberté d’expression. En droit international des droits de l’homme, les textes sont clairs: on doit pouvoir porter des messages critiques, voire outrageants à l’encontre du président de la République par exemple ou d’autres personnalités publiques, sans avoir peur d’être arrêtés ou d’être détenus pour ces propos.
François Patuel, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International
Il y a déjà l’adoption de ce code du numérique qui permet aux autorités de poursuivre des journalistes, de poursuivre des activistes notamment pour diffusion de fausses nouvelles ou pour harcèlement par le biais des réseaux sociaux, et on voit comme les autorités se servent aujourd’hui de ce texte. Le code a été adopté il y a moins de deux ans, 17 personnes poursuivies, c’est beaucoup, et surtout quand on voit les faits pour lesquels ils sont poursuivis à savoir par exemple, harcèlement alors qu’on n’a fait que tweeter sur la possible nomination du ministre des Affaires étrangères à un poste d’ambassadeur à Paris. Rien que pour cela, il a fait 7 jours en détention. Or la loi ne doit pas être utilisée pour restreindre de manière arbitraire le droit à la liberté d’expression. En droit international des droits de l’homme, les textes sont clairs: on doit pouvoir porter des messages critiques, voire outrageants à l’encontre du président de la République par exemple ou d’autres personnalités publiques, sans avoir peur d’être arrêtés ou d’être détenus pour ces propos.
François Patuel, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International
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