S'il était déjà dans le collimateur de la justice française, tout comme les familles Obiang et Bongo, jusque là, le clan Sassou-Nguesso, lui, était passé entre les gouttes. Jamais ses biens en France n'avaient été saisis. C'est désormais chose faite. Les Nguesso n'ont plus la jouissance de deux propriétés en région parisienne.
L'enquête devrait maintenant s'accélérer, se réjouit William Bourdon, avocat de l'ONG Transparency : « Ils ne saisissent pas des biens comme ça. Ils le font parce qu'ils ont réuni des éléments très probants, laissant présumer très largement que les moyens de paiement pour acquérir ces biens étaient frauduleux. »
Les saisies sont illégales, ne cesse pourtant de marteler avec force la partie adverse, affirmant même que ces investigations ne déboucheront sur aucun procès. Pour Jean-Pierre Versini-Campinchi, avocat de la famille Sassou-Nguesso, « la France n'a aucune espèce de compétence pour enquêter et qualifier le détournement de fonds publics d'un étranger souverain. La justice tourne en rond, en saisissant par-ci, en saisissant par-là. On continue à faire ce que je qualifierais de " mousse ". »
Mais les investigations se poursuivent, les magistrats soupçonnant fortement le président du Congo et ses proches de détourner à leur profit une partie importante de la rente pétrolière de ce pays d'Afrique centrale.
Source: rfi.fr
-
Nigéria présente ses excuses au Burkina Faso après la violation de son espace aérien
-
Soudan: des dizaines de milliers de victimes à El-Fasher selon l'université américaine de Yale
-
Le Kenya entend stopper les enrôlements de force de ses citoyens en Russie
-
RDC : l’AFC/M23 amorce son retrait d’Uvira, dans l'est du pays
-
L'Afrique du Sud renvoie sept Kényans travaillant pour le programme américain de relocalisation des Afrikaners





Nigéria présente ses excuses au Burkina Faso après la violation de son espace aérien


