Le procureur avait fait appel de cet acquittement, demandant aux juges de revoir la décision ou d'ordonner la conduite d'un nouveau procès en reprenant l'intégralité de l'affaire à zéro.
En acquittant Mathieu Ngudjolo en décembre 2012, les magistrats avaient estimé que son rôle dans le massacre du 24 février 2003 à Bogoro, en Ituri, n'avait pas été démontré par le procureur.
Jugé à ses côté, Germain Katanga avait lui, écopé de 12 ans de prison.
Au cours des audiences d'appel, Mathieu Ngudjolo avait de nouveau affirmé que lors du massacre de Bogoro, il procédait à un accouchement.
Les juges d'appel doivent confirmer la thèse de cet infirmier de profession ou au contraire reconnaître la culpabilité du chef présumé du Front des nationalistes et intégrationnistes, l'une des nombreuses milices de l'Ituri.
Incarcéré à La Haye pendant 4 ans, Mathieu Ngudjolo avait été libéré en décembre 2012, mais immédiatement arrêté par les autorités néerlandaises.
Sur la route de l'aéroport, l'ex-milicien avait demandé l'asile politique, arguant qu'il n'était pas en sécurité en RDC.
Il avait dû passer cinq mois supplémentaire dans le centre de rétention de l'aéroport d'Amsterdam avant d'être finalement libéré sur le territoire néerlandais.
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