C’est à Ndjamena que François Bozizé a signé et diffusé le 20 juin sa « déclaration » de quatre pages. À plusieurs reprises, l’ancien chef de l’État attaque l’actuel président centrafricain. « L’alternative crédible capable de mettre fin à la crise reste et demeure une transition politique sans le président Touadéra », écrit François Bozizé qui estime que le processus actuel est « un échec cuisant ».
Il estime également que le régime en place est marqué par « la corruption aggravée, le mensonge, les appels à la haine ». Conséquence pour François Bozizé : « le peuple souffre des manœuvres pouvoiristes du régime de M. Touadéra. »
Pour l’ancien président, l’accord pour la paix et la réconciliation, signé entre le gouvernement centrafricain et 14 groupes armés « n’existe plus ». François Bozizé souhaite une transition politique qui sera notamment chargée de mettre en place un « dialogue politique inclusif » pour permettre à terme un retour à la paix et la stabilité.
Exilé au Tchad, François Bozizé est toujours l’objet d’un mandat d’arrêt depuis 2013. Une procédure judiciaire est également ouverte à Bangui pour atteinte à la sureté de l’État
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