Les ravages du capitalisme agressif dans le monde rural en particulier occupent une place particulière dans les thématiques de l'expression artistique de Mapathé Diallo. Le corps humain beigne dans un amant de chiffres ! Ses œuvres sont aussi diverses que thématiques. De la mise en scène du phénomène de pourrissement de la tomate locale face à la concurrence étrangère, en passant par le confort du lit douillet avec vu sur l’avenir sans oublier la cuisine made in Africa, l’artiste-peintre et désigner se donne la liberté de toucher à tout dans l’unique but d’attirer l’attention sur les dérives de l’humanité. En utilisant les chiffres. « Tous les produits sont codifiés. J’estime même que les hommes sont codifiés. C’est le mouvement de l’homme pour régler ses besoins quotidiens. L’homme se livre à une course effrénée pour sa nourriture, sa santé. La vie perd sa poésie. Nous devons prendre le temps de réfléchir, de s’interroger », dit-il.
Il pointe du doigt l’envahissement des produits étrangers tout en soulignant les échecs de nos états depuis l’indépendance. « Il y a ce besoin de création pour choquer. Je suis du Walo. Pour dénoncer, les tomates qui pourrissent faute de consommation à cause des produits qui viennent du Brésil et de l’Europe. Le monde a été créé pour l’homme. Si l’on se retrouve à dénoncer des éléments surnaturels causés par des produits codifiés par l’industrie et qui agresse le cultivateur de chez moi, forcément l’homme est au centre du problème. C’est l’homme qui crée, transforme, dérive. Et c’est l’homme qui subit les conséquences ».
La responsabilité de l'Etat dans cette situation est également pointée du doigt par l'artiste. « Si les Sénégalais ne parviennent pas à bien manger c’est parce que l’Etat a failli. Idem pour le désordre. Il paraît qu’il y a moins de 200 mille fonctionnaires au Sénégal. Que fait le reste de la population pour subvenir à leurs besoins ? C’est choquant » a-t-il déploré.
Mapathé Diallo ne se limite pas là. Par les chiffres qu'il fait parler via de l’acrylique, de la peinture à huile ou des objets provenant d’Afrique, il dénonce la morosité de la vie. « La vie perd sa poésie. Nous devons prendre le temps de réfléchir, de s’interroger. C’est certain que l’humanité est en dérive. Les chiffres l’illustrent. Nous sommes comme des animaux en cage ou chacun est identifié, codifié et limité ou orienté vers un sens abstrait », dit-il.
Il pointe du doigt l’envahissement des produits étrangers tout en soulignant les échecs de nos états depuis l’indépendance. « Il y a ce besoin de création pour choquer. Je suis du Walo. Pour dénoncer, les tomates qui pourrissent faute de consommation à cause des produits qui viennent du Brésil et de l’Europe. Le monde a été créé pour l’homme. Si l’on se retrouve à dénoncer des éléments surnaturels causés par des produits codifiés par l’industrie et qui agresse le cultivateur de chez moi, forcément l’homme est au centre du problème. C’est l’homme qui crée, transforme, dérive. Et c’est l’homme qui subit les conséquences ».
La responsabilité de l'Etat dans cette situation est également pointée du doigt par l'artiste. « Si les Sénégalais ne parviennent pas à bien manger c’est parce que l’Etat a failli. Idem pour le désordre. Il paraît qu’il y a moins de 200 mille fonctionnaires au Sénégal. Que fait le reste de la population pour subvenir à leurs besoins ? C’est choquant » a-t-il déploré.
Mapathé Diallo ne se limite pas là. Par les chiffres qu'il fait parler via de l’acrylique, de la peinture à huile ou des objets provenant d’Afrique, il dénonce la morosité de la vie. « La vie perd sa poésie. Nous devons prendre le temps de réfléchir, de s’interroger. C’est certain que l’humanité est en dérive. Les chiffres l’illustrent. Nous sommes comme des animaux en cage ou chacun est identifié, codifié et limité ou orienté vers un sens abstrait », dit-il.
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