L'Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) vient de publier des chiffres alarmants pour le premier trimestre 2025. Le Produit Intérieur Brut réel, corrigé des variations saisonnières, a enregistré une baisse de 1,2% par rapport au trimestre précédent.
Avec une chute de 4,1% de sa valeur ajoutée, le secteur primaire pèse lourd dans ce mauvais résultat. L'agriculture, pilier de l'économie, s'effondre de 7,1%, tirant l'ensemble du secteur vers le bas. Seuls l'élevage (+3,4%), la sylviculture (+1,5%) et la pêche (+1,1%) parviennent à limiter les dégâts. Cette performance médiocre du primaire s'explique notamment par des conditions climatiques défavorables et la flambée des prix des intrants agricoles.
Le secteur secondaire n'est pas en reste avec un recul de 2,8%. La construction (-7,1%) et la production d'électricité (-3,7%) sont les plus touchées. L'industrie agroalimentaire souffre particulièrement, avec une chute de 39,6% pour les corps gras alimentaires et de 19,6% pour les produits laitiers. Seuls le raffinage pétrolier (+3,5%) et la distribution d'eau (+1,0%) tirent leur épingle du jeu, montrant la résilience de certains sous-secteurs stratégiques.
Avec une croissance de 0,8%, le secteur tertiaire fait figure de bon élève dans ce tableau morose. Les activités de santé (+8,2%) et les services de transport (+7,4%) montrent la plus forte progression. Cependant, l'hébergement et la restauration (-8,1%) ainsi que les activités financières (-4,9%) continuent de souffrir, révélant les disparités au sein même du secteur des services.
La consommation finale des ménages résiste (+4,6%), témoignant de la vitalité de la demande intérieure. Mais ce bon résultat est contrebalancé par un net recul de l'investissement (-6,5%) et des échanges extérieurs (exportations -8,3%, importations -3,2%).
Ces indicateurs suggèrent un ralentissement de l'activité économique qui pourrait se prolonger dans les prochains trimestres.
Avec une chute de 4,1% de sa valeur ajoutée, le secteur primaire pèse lourd dans ce mauvais résultat. L'agriculture, pilier de l'économie, s'effondre de 7,1%, tirant l'ensemble du secteur vers le bas. Seuls l'élevage (+3,4%), la sylviculture (+1,5%) et la pêche (+1,1%) parviennent à limiter les dégâts. Cette performance médiocre du primaire s'explique notamment par des conditions climatiques défavorables et la flambée des prix des intrants agricoles.
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