La CEI n'avait, jusque-là, donné que les résultats du scrutin pour la diaspora ivoirienne (France et Royaume-Uni exceptés), soit une infime partie des quelque 5,7 millions d'inscrits. Le déficit d'informations officielles avait laissé le champ libre aux rumeurs et fait monter la tension notamment à Abidjan où beaucoup d'habitants avaient préféré rester chez eux par crainte de troubles.
Depuis le début de la semaine, les trois ténors de la politique ivoirienne connaissent très sûrement le résultat du premier tour de la présidentielle grâce à leurs représentants dans les bureaux de vote. Les Ivoiriens n’ont pas encore ce privilège et mardi, beaucoup ne cachaient pas leur impatience alors que Abidjan bruissait de rumeurs contradictoires.
Cette impatience était partagée mardi matin par les observateurs de l’Union européenne. Sans accabler la CEI , leur chef de mission déplorait avec une certaine ironie que les Ivoiriens ne pouvaient avoir à leur disposition que les résultats du Danemark.
Pendant ce temps, les diplomates qui comptent à Abidjan et la Primature s’activaient pour que la Commission électorale sorte de son silence et commence au plus vite à communiquer les résultats partiels en sa possession. Dans l’entourage de Guillaume Soro et parmi les ambassadeurs, certains s’inquiétaient même de voir la CEI se retrouver dans l’impossibilité d’annoncer ce mercredi le verdict des urnes.
Les pressions conjuguées ont-elles marché ou l’inquiétude était-elle infondée ? Le porte-parole de la Commission électorale a donc commencé mardi à rendre publics les premiers résultats en provenance de différentes parties du pays. Il reste maintenant à la CEI à tenir son engagement et annoncer ce mercredi le résultat global de l’élection.
Les résultats sont publiés au compte-gouttes en raison de la méthode de vérification
Avant d’être rendus publics, les résultats de chacune des 19 régions de Côte d’Ivoire subissent une série de vérifications, un examen à la loupe. C’est la méthode choisie qui a fait traîner la publication des résultats : dans un premier temps sont réunis autour d’une table les commissaires centraux avec le secrétaire exécutif de la Commission électorale indépendante, les quatre vice-présidents –Forces nouvelles, RDR, FPI et MFA-.
Dans la même salle, des sacs contenant les procès–verbaux, des opérateurs qui saisissent les résultats, département par département, région par région : dès qu’ils ont établi un document, il est acheminé dans une deuxième salle où se trouvent les représentants des partis politiques. Ils vérifient si la feuille établie correspond à leurs propres résultats. En cas de désaccord, le document est renvoyé dans la première salle et si le désaccord est important, le retour se fait jusqu’à l’urne litigieuse.
C’est cette méthode de travail qui a été appliquée. Le porte-parole de la CEI ne donne les résultats à la télévision ivoirienne que lorsqu’il n’y a plus de désaccord. Tous les 20073 procès verbaux qui sont stockés au siège de la CEI doivent donc être passés au crible avant d’être rendus publics.
Depuis le début de la semaine, les trois ténors de la politique ivoirienne connaissent très sûrement le résultat du premier tour de la présidentielle grâce à leurs représentants dans les bureaux de vote. Les Ivoiriens n’ont pas encore ce privilège et mardi, beaucoup ne cachaient pas leur impatience alors que Abidjan bruissait de rumeurs contradictoires.
Cette impatience était partagée mardi matin par les observateurs de l’Union européenne. Sans accabler la CEI , leur chef de mission déplorait avec une certaine ironie que les Ivoiriens ne pouvaient avoir à leur disposition que les résultats du Danemark.
Pendant ce temps, les diplomates qui comptent à Abidjan et la Primature s’activaient pour que la Commission électorale sorte de son silence et commence au plus vite à communiquer les résultats partiels en sa possession. Dans l’entourage de Guillaume Soro et parmi les ambassadeurs, certains s’inquiétaient même de voir la CEI se retrouver dans l’impossibilité d’annoncer ce mercredi le verdict des urnes.
Les pressions conjuguées ont-elles marché ou l’inquiétude était-elle infondée ? Le porte-parole de la Commission électorale a donc commencé mardi à rendre publics les premiers résultats en provenance de différentes parties du pays. Il reste maintenant à la CEI à tenir son engagement et annoncer ce mercredi le résultat global de l’élection.
Les résultats sont publiés au compte-gouttes en raison de la méthode de vérification
Avant d’être rendus publics, les résultats de chacune des 19 régions de Côte d’Ivoire subissent une série de vérifications, un examen à la loupe. C’est la méthode choisie qui a fait traîner la publication des résultats : dans un premier temps sont réunis autour d’une table les commissaires centraux avec le secrétaire exécutif de la Commission électorale indépendante, les quatre vice-présidents –Forces nouvelles, RDR, FPI et MFA-.
Dans la même salle, des sacs contenant les procès–verbaux, des opérateurs qui saisissent les résultats, département par département, région par région : dès qu’ils ont établi un document, il est acheminé dans une deuxième salle où se trouvent les représentants des partis politiques. Ils vérifient si la feuille établie correspond à leurs propres résultats. En cas de désaccord, le document est renvoyé dans la première salle et si le désaccord est important, le retour se fait jusqu’à l’urne litigieuse.
C’est cette méthode de travail qui a été appliquée. Le porte-parole de la CEI ne donne les résultats à la télévision ivoirienne que lorsqu’il n’y a plus de désaccord. Tous les 20073 procès verbaux qui sont stockés au siège de la CEI doivent donc être passés au crible avant d’être rendus publics.
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