Quatre clubs brésiliens étaient engagés: Botafogo, Flamengo, Fluminense et Palmeiras. Tous ont fait honneur à leur pays, mais ce sont Botafogo et Flamengo qui ont particulièrement brillé. Botafogo, qualifié grâce à son excellente saison nationale, a créé l’une des plus grandes surprises de la phase de groupes en battant le Paris Saint-Germain, pourtant vainqueur de la Ligue des Champions.
Contre toute attente, le club carioca a dominé la rencontre avec audace et solidarité, prenant ainsi la tête de son groupe devant le géant parisien.
Flamengo, quant à lui, a livré une prestation solide et pleine de maîtrise face à Chelsea, récemment auréolé de la Ligue Europa Conférence, s’imposant dans un match très attendu. Grâce à cette victoire, le club de Rio s’est lui aussi installé à la première place de son groupe, confirmant sa stature internationale et a même officiellement empoché son ticket pour les 8es de finale suite à la victoire de l’ES Tunis contre le LAFC.
Le Brésil veut surfer sur la compétition !
Dans d’autres affiches tout aussi révélatrices, Fluminense et Palmeiras ont tenu tête à des adversaires redoutables. Le premier a accroché le Borussia Dortmund sur un score nul, démontrant une solidité défensive et une maturité tactique digne des meilleures équipes européennes. Actuellement 3ème, il reste deux matchs abordables à Fluminense (face à Ulsan et Malemodi) pour se qualifier au tour suivant.
Quant à Palmeiras, habitué des joutes continentales, est également 1er de son groupe après avoir su faire jeu égal avec le FC Porto dans un match intense, symbolisant l’équilibre retrouvé entre les footballs sud-américain et européen. «Le PSG est la meilleure équipe au monde. Et Botafogo a été probablement été la meilleure équipe ce soir. (…) C’est un privilège pour nous de jouer contre eux dans ce format. De montrer que les équipes brésiliennes peuvent jouer au football», avait expliqué John Textor, propriétaire de Botafogo.
Ces résultats ne sont pas des hasards ou des accidents isolés : ils reflètent un profond renouveau dans la formation, l’organisation et la mentalité des clubs brésiliens, bien décidés à ne plus jouer les seconds rôles sur la scène mondiale. Et le Brésil compte bien surfer sur ces belles impressions puisque le pays de la Selecao pourrait être le prochain hôte de la Coupe du Monde des Clubs. La CBF a exprimé son intérêt pour une rencontre vendredi entre le président Samir Xaud et le président de la FIFA Gianni Infantino, lors de la journée de compétition à Miami. L’information a été initialement révélée par le journal O Globo et confirmée par ESPN.
Un constat que partage largement un Luis Enrique absolument pas surpris après le revers contre Botafogo : «nous savions que ce serait un match difficile, très serré. Botafogo a très bien défendu. On a eu l’opportunité de marquer, mais on ne l’a pas fait et le match est devenu plus difficile. On connaît les difficultés de cette compétition. C’est une compétition très intense. Botafogo est l’équipe qui a le mieux défendu contre nous cette saison, que ce soit en Championnat ou en Ligue des Champions».
Ce qui semblait encore impensable il y a quelques années est désormais une réalité : le football brésilien écrase tout sur son passage. Bien qu’heureux des résultats brésiliens, l’ancien joueur et désormais entraîneur de Flamengo, Filipe Luis, a reconnu être surpris tout de même : «je suis surpris, car je connais la qualité des clubs européens, notamment l’élite du football, l’élite absolue. Il y a 10 à 20 clubs dans le monde qui font partie de cette élite. Je suis surpris qu’ils obtiennent de tels résultats. C’est vrai que parfois ils ne sont pas habitués au climat, mais ce que je peux dire, c’est que les clubs sud-américains sont très compétitifs, nous savons qu’il est très difficile de gagner en Libertadores, et ce ne sont pas toujours les meilleurs qui gagnent, parfois ce sont les plus compétitifs, et il y a une différence dans le gazon, le climat, l’altitude, nous avons beaucoup d’adaptations dans notre jeu et nous sommes habitués à ce climat».
Ces performances collectives traduisent un message clair : le football brésilien est de retour au sommet. En tête de leurs groupes, Botafogo et Flamengo montrent que les clubs sud-américains ne viennent plus seulement participer, mais pour gagner.
Fluminense et Palmeiras, eux, confirment la profondeur et la densité du football brésilien. À travers ces résultats, c’est tout un système qui reprend confiance, porté par des talents formés localement, des identités de jeu retrouvées et une rage de vaincre palpable. Face à la supposée hégémonie européenne, le Brésil vient rappeler que la passion, la technique et l’histoire ne sont pas à vendre — elles se prouvent sur le terrain. Et aujourd’hui, ce sont les clubs brésiliens qui mènent la danse.
Ces quatre performances majeures marquent un tournant. Non seulement elles brisent le mythe de l’invincibilité des clubs européens, mais elles redonnent au football sud-américain — et au Brésil en particulier — la place centrale qu’il avait quelque peu perdue ces dernières décennies.
Le monde entier assiste au retour d’une puissance footballistique historique, avec des clubs désormais capables de rivaliser avec les meilleurs, voire de les surpasser. Et au cœur de cette révolution silencieuse, une conviction renaît : l’avenir du football mondial pourrait bien s’écrire en portugais, avec l’accent chantant de Rio, São Paulo ou Belo Horizonte.
Avec Footmercato
Contre toute attente, le club carioca a dominé la rencontre avec audace et solidarité, prenant ainsi la tête de son groupe devant le géant parisien.
Flamengo, quant à lui, a livré une prestation solide et pleine de maîtrise face à Chelsea, récemment auréolé de la Ligue Europa Conférence, s’imposant dans un match très attendu. Grâce à cette victoire, le club de Rio s’est lui aussi installé à la première place de son groupe, confirmant sa stature internationale et a même officiellement empoché son ticket pour les 8es de finale suite à la victoire de l’ES Tunis contre le LAFC.
Le Brésil veut surfer sur la compétition !
Dans d’autres affiches tout aussi révélatrices, Fluminense et Palmeiras ont tenu tête à des adversaires redoutables. Le premier a accroché le Borussia Dortmund sur un score nul, démontrant une solidité défensive et une maturité tactique digne des meilleures équipes européennes. Actuellement 3ème, il reste deux matchs abordables à Fluminense (face à Ulsan et Malemodi) pour se qualifier au tour suivant.
Quant à Palmeiras, habitué des joutes continentales, est également 1er de son groupe après avoir su faire jeu égal avec le FC Porto dans un match intense, symbolisant l’équilibre retrouvé entre les footballs sud-américain et européen. «Le PSG est la meilleure équipe au monde. Et Botafogo a été probablement été la meilleure équipe ce soir. (…) C’est un privilège pour nous de jouer contre eux dans ce format. De montrer que les équipes brésiliennes peuvent jouer au football», avait expliqué John Textor, propriétaire de Botafogo.
Ces résultats ne sont pas des hasards ou des accidents isolés : ils reflètent un profond renouveau dans la formation, l’organisation et la mentalité des clubs brésiliens, bien décidés à ne plus jouer les seconds rôles sur la scène mondiale. Et le Brésil compte bien surfer sur ces belles impressions puisque le pays de la Selecao pourrait être le prochain hôte de la Coupe du Monde des Clubs. La CBF a exprimé son intérêt pour une rencontre vendredi entre le président Samir Xaud et le président de la FIFA Gianni Infantino, lors de la journée de compétition à Miami. L’information a été initialement révélée par le journal O Globo et confirmée par ESPN.
Un constat que partage largement un Luis Enrique absolument pas surpris après le revers contre Botafogo : «nous savions que ce serait un match difficile, très serré. Botafogo a très bien défendu. On a eu l’opportunité de marquer, mais on ne l’a pas fait et le match est devenu plus difficile. On connaît les difficultés de cette compétition. C’est une compétition très intense. Botafogo est l’équipe qui a le mieux défendu contre nous cette saison, que ce soit en Championnat ou en Ligue des Champions».
Ce qui semblait encore impensable il y a quelques années est désormais une réalité : le football brésilien écrase tout sur son passage. Bien qu’heureux des résultats brésiliens, l’ancien joueur et désormais entraîneur de Flamengo, Filipe Luis, a reconnu être surpris tout de même : «je suis surpris, car je connais la qualité des clubs européens, notamment l’élite du football, l’élite absolue. Il y a 10 à 20 clubs dans le monde qui font partie de cette élite. Je suis surpris qu’ils obtiennent de tels résultats. C’est vrai que parfois ils ne sont pas habitués au climat, mais ce que je peux dire, c’est que les clubs sud-américains sont très compétitifs, nous savons qu’il est très difficile de gagner en Libertadores, et ce ne sont pas toujours les meilleurs qui gagnent, parfois ce sont les plus compétitifs, et il y a une différence dans le gazon, le climat, l’altitude, nous avons beaucoup d’adaptations dans notre jeu et nous sommes habitués à ce climat».
Ces performances collectives traduisent un message clair : le football brésilien est de retour au sommet. En tête de leurs groupes, Botafogo et Flamengo montrent que les clubs sud-américains ne viennent plus seulement participer, mais pour gagner.
Fluminense et Palmeiras, eux, confirment la profondeur et la densité du football brésilien. À travers ces résultats, c’est tout un système qui reprend confiance, porté par des talents formés localement, des identités de jeu retrouvées et une rage de vaincre palpable. Face à la supposée hégémonie européenne, le Brésil vient rappeler que la passion, la technique et l’histoire ne sont pas à vendre — elles se prouvent sur le terrain. Et aujourd’hui, ce sont les clubs brésiliens qui mènent la danse.
Ces quatre performances majeures marquent un tournant. Non seulement elles brisent le mythe de l’invincibilité des clubs européens, mais elles redonnent au football sud-américain — et au Brésil en particulier — la place centrale qu’il avait quelque peu perdue ces dernières décennies.
Le monde entier assiste au retour d’une puissance footballistique historique, avec des clubs désormais capables de rivaliser avec les meilleurs, voire de les surpasser. Et au cœur de cette révolution silencieuse, une conviction renaît : l’avenir du football mondial pourrait bien s’écrire en portugais, avec l’accent chantant de Rio, São Paulo ou Belo Horizonte.
Avec Footmercato
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