L'année dernière, 202 civils ont été tués dans des violences communautaires, dans la région de Mopti, au Mali, selon l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW). Ce bilan est le résultat de 42 attaques, précise HRW.
Il existe depuis longtemps des conflits entre le peuple dogon et les éleveurs peuls nomades du centre du Mali. Les heurts sont devenus de plus en plus violents depuis l'avènement des mouvements djihadistes dans le nord du pays en 2012.
Le gouvernement malien soupçonne le groupe d'autodéfense dogon "Dana Amassagou" d'avoir mené l'attaque de samedi. Le Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga, a prononcé dimanche sa dissolution. Mais les Dogons nient avoir mené l'attaque du village d'Ogossagou.
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