« Madame, je n’ai pas de gaz. Toutes ces bouteilles rangées là sont vides », s’empresse de lancer le boutiquier depuis son comptoir. La conversation est alors lancée.
Ah oui ! Et pourquoi vous n’en n’avez pas ?
Babacar Fall propriétaire des lieux, s’avance quelques pas, avec son manteau gris accroché au bras pour répliquer : « en tous cas, ce que je peux dire est que depuis cinq (5) jours, je n’ai pas de gaz. Quant aux raisons ? Je n’en sais rien ». On est à Niary Tally . Ici le manque de gaz butane est bien une réalité.
Et c’est également le même constat dans quelques points de vente à Grand Dakar. La vingtaine Mouhamed Faye, qui tient son commerce au marché dans cette même localité déclare être dans la même situation depuis presque une semaine. Assis sur son tabouret à l’entrée de sa boutique faute de client, vêtu d’un "jalabé" (boubou) blanc, il dit être inquiet de l’argent déjà encaissé de ces clients alors qu’il ne dispose pas du produit.
« Ce qui m’inquiète, est que la plupart de mes clients paient en avance leurs bonbonnes de gaz. Et maintenant la plupart d’entre eux qui ne comprennent pas que cette pénurie me réclame leur argent. Alors que ce manque n’est pas de notre faute. Et vous savez pour un commerçant, ça ne nous arrange pas », se plaint-il. Tout en espérant que la situation puisse redevenir à la norme dans les prochains jours.
La galère pour les ménages se poursuit. A Fass, Absa Gaye, habillée en "meulfeu" jaune, la dame au teint clair, avec sa bonbonne de gaz de 6kg vide cherche désespérément une pleine. Elle avoue avoir fait le tour de trois boutiques avant d’atterrir "chez Diallo" à Fass. « Hun...Je suis fatiguée », soupira-t-elle devant le magasin. Elle fait savoir à son interlocuteur que : « depuis ce matin, c’est la quatrième boutique qui la dit de ne pas disposer de gaz. Et avec le ramadan vraiment c’est difficile de porter une bonbonne de gaz. Sans oublier que dans ce pays tout est cher », se plaint la dame.
Recours au charbon de bois
Non loin de là, à Médina rue 39 angle 30, Alpha Diallo, le boutiquier du quartier croit savoir la raison de cette pénurie. Il affirme sans complaisance que « c’est la guerre », faisant allusion à celle qui oppose Russie et Ukraine. Et du côté de la rue 41 angle 30, les clients trouvés dans un magasin murmurent tous, les difficultés rencontrées pour s’approvisionner du gaz butane. L’un d’entre eux, dit vouloir recourir au charbon.
Et comme l’on dit le malheur des uns fait le bonheur des autres, le vendeur de charbon situé juste à l’angle se frotte déjà les mains. Approché de près, il fait savoir que son business a fleuri ses trois jours. Diallo, indique que c'est « grâce à la pénurie de gaz butane ».
Le directeur du Commerce qui était hier –mardi, invité de la Sentv, a informé qu’il ne s’agissait pas de pénurie mais plutôt de problèmes d’interchangeabilité entre les concurrents. Ce qui justifierait d'après lui, ce manque. « Chaque maison a une couleur qui dispose de ses propres bouteilles. Le consommateur peut avoir une bouteille bleu, demain il va à la boutique, on lui remet le rouge » explique Omar Diallo.
Ce qu’il faut savoir, renseigne-t-il, est qu’il existe un protocole d’avoir qui fait que les différentes couleurs de bonbonnes puissent être inter changées. Le problème est que ce « protocole n’est plus respecté par certains ce qui fait qu’il y a un concurrent qui dispose de plusieurs bouteilles et un autre qui n’en dispose pas ce qui se répercute sur la disponibilité ».
Cependant, le directeur du commerce confie qu'il n'est pas exclut des sanctions allant jusqu'en retrait de licence aux sociétés qui ne respectent pas la loi, a t-il tonné, ce mercredi dans les ondes de RFM.
Ah oui ! Et pourquoi vous n’en n’avez pas ?
Babacar Fall propriétaire des lieux, s’avance quelques pas, avec son manteau gris accroché au bras pour répliquer : « en tous cas, ce que je peux dire est que depuis cinq (5) jours, je n’ai pas de gaz. Quant aux raisons ? Je n’en sais rien ». On est à Niary Tally . Ici le manque de gaz butane est bien une réalité.
Et c’est également le même constat dans quelques points de vente à Grand Dakar. La vingtaine Mouhamed Faye, qui tient son commerce au marché dans cette même localité déclare être dans la même situation depuis presque une semaine. Assis sur son tabouret à l’entrée de sa boutique faute de client, vêtu d’un "jalabé" (boubou) blanc, il dit être inquiet de l’argent déjà encaissé de ces clients alors qu’il ne dispose pas du produit.
« Ce qui m’inquiète, est que la plupart de mes clients paient en avance leurs bonbonnes de gaz. Et maintenant la plupart d’entre eux qui ne comprennent pas que cette pénurie me réclame leur argent. Alors que ce manque n’est pas de notre faute. Et vous savez pour un commerçant, ça ne nous arrange pas », se plaint-il. Tout en espérant que la situation puisse redevenir à la norme dans les prochains jours.
La raison de la pénurie ignorée par les boutiquiers
La galère pour les ménages se poursuit. A Fass, Absa Gaye, habillée en "meulfeu" jaune, la dame au teint clair, avec sa bonbonne de gaz de 6kg vide cherche désespérément une pleine. Elle avoue avoir fait le tour de trois boutiques avant d’atterrir "chez Diallo" à Fass. « Hun...Je suis fatiguée », soupira-t-elle devant le magasin. Elle fait savoir à son interlocuteur que : « depuis ce matin, c’est la quatrième boutique qui la dit de ne pas disposer de gaz. Et avec le ramadan vraiment c’est difficile de porter une bonbonne de gaz. Sans oublier que dans ce pays tout est cher », se plaint la dame.
Recours au charbon de bois
Non loin de là, à Médina rue 39 angle 30, Alpha Diallo, le boutiquier du quartier croit savoir la raison de cette pénurie. Il affirme sans complaisance que « c’est la guerre », faisant allusion à celle qui oppose Russie et Ukraine. Et du côté de la rue 41 angle 30, les clients trouvés dans un magasin murmurent tous, les difficultés rencontrées pour s’approvisionner du gaz butane. L’un d’entre eux, dit vouloir recourir au charbon.
Et comme l’on dit le malheur des uns fait le bonheur des autres, le vendeur de charbon situé juste à l’angle se frotte déjà les mains. Approché de près, il fait savoir que son business a fleuri ses trois jours. Diallo, indique que c'est « grâce à la pénurie de gaz butane ».
Le problème d’interchangeabilité des bouteilles entre concurrents raison de la pénurie de gaz
Le directeur du Commerce qui était hier –mardi, invité de la Sentv, a informé qu’il ne s’agissait pas de pénurie mais plutôt de problèmes d’interchangeabilité entre les concurrents. Ce qui justifierait d'après lui, ce manque. « Chaque maison a une couleur qui dispose de ses propres bouteilles. Le consommateur peut avoir une bouteille bleu, demain il va à la boutique, on lui remet le rouge » explique Omar Diallo.
Ce qu’il faut savoir, renseigne-t-il, est qu’il existe un protocole d’avoir qui fait que les différentes couleurs de bonbonnes puissent être inter changées. Le problème est que ce « protocole n’est plus respecté par certains ce qui fait qu’il y a un concurrent qui dispose de plusieurs bouteilles et un autre qui n’en dispose pas ce qui se répercute sur la disponibilité ».
Cependant, le directeur du commerce confie qu'il n'est pas exclut des sanctions allant jusqu'en retrait de licence aux sociétés qui ne respectent pas la loi, a t-il tonné, ce mercredi dans les ondes de RFM.
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