
Il y a 17 mois, à peine, le Sénégal a rompu avec une longue tradition de confiscation du pouvoir. Une jeunesse debout. Un people résolu. Deux hommes issus de la même douleur, du même silence carcéral, du même rêve de rupture. Un President : Diomaye. Un Premier ministre : Sonko. Un attelage inédit. Une espérance immense.
Mais aujourd’hui, l’espoir doit se traduire en exercice ordonné, cohérent et républicain. Le pouvoir ne pardonne pas l’improvisation. Et l’histoire ne pardonne pas ceux qui brouillent les lignes à son moment décisif.
Deux énergies, une seule direction
L’un incarne la solennité de l’État, l’autre l’âme du combat.
Deux légitimités. Deux rythmes. Deux histories parallèles.
Le peuple a choisi un Président pour porter la clarté, la stabilité, la responsabilité. Il n’a pas voté pour une cohabitation émotionnelle. Il a voulu une rupture organisée, non une transition agitée.
Le monde regarde. L’Afrique attend.
Le Sénégal est devenu, malgré lui, un test grandeur nature.
Ni régime militaire, ni valet occidental. Juste une démocratie réelle. Un exemple rare.
Mais cet exemple n’aura de poids que si la tête de l’État est lisible, unique, ferme.
Les partenaires scrutent les gestes. Les signaux contradictoires fragilisent plus qu’ils n’amusent. Et le doute, quand il vient d’en haut, descend très vite en bas (excusez le pléonasme).
Quand chacun retient son ombre, la lumière devient commune
L’exercice du pouvoir exige du tact, du sens du moment, de la retenue.
Ce n’est pas la fusion qui fait la force d’un binôme : c’est la maîtrise de ses limites. Ce n’est pas l’écho qui fait l’autorité : c’est la voix qui reste quand le bruit passe.
Les rôles sont connus. Les texts sont clairs.
La discipline républicaine en est pas une contrainte : c’est la condition de la durabilité.
Le peuple a combattu. Il a gagné. Maintenant, il veut vivre.
Il ne réclame plus des slogans, il veut des décisions. Il ne tend plus l’oreille, il guette les résultats. Et pour cela, il faut que chacun soit à sa place, toute sa place, rien que sa place. Pas par soumission, mais par respect du mandate populaire.
Parler sans troubler, alerter sans diviser
Je ne parle au nom de personne. Ni d’un courant. Ni d’un clan.
Je parle en homme engagé, témoin d’une belle promesse qui mérite de tenir : la réussite du tandem Diomaye-Sonko. Elle est non seulement possible, mais nécessaire pour honorer l’attente du peuple.
Ce que nous avons conquis par le sang-froid et le courage ne doit pas être dissipé par la division. Le people n’a pas fait tomber un système pour voir émerger une équation confuse. Il veut un cap. Une voix. Une ligne claire.
Le pouvoir est une promesse, pas une performance
Le Sénégal n’a pas besoin d’une rivalité voilée. Il a besoin d’un État fort, d’un sommet lisible, d’un discours unifié. L’heure n’est plus au courage du combat. Elle est au courage de la rupture, de toutes les ruptures promises.
Aujourd’hui encore, vous incarnez l’espoir d’un peuple qui n’a pas changé de cap. Il attend simplement que ceux qu’il a portés au sommet parlent d’une seule voix et avancent, ensemble, dans la même direction, celle qu’il a rêvée avec vous deux et qu’il croit possible, car vous en êtes capables. Si chacun retient un peu de son ombre, alors la lumière appartiendra au peuple.
Bassirou Seck communicant, Acteur politique.
Mais aujourd’hui, l’espoir doit se traduire en exercice ordonné, cohérent et républicain. Le pouvoir ne pardonne pas l’improvisation. Et l’histoire ne pardonne pas ceux qui brouillent les lignes à son moment décisif.
Deux énergies, une seule direction
L’un incarne la solennité de l’État, l’autre l’âme du combat.
Deux légitimités. Deux rythmes. Deux histories parallèles.
Le peuple a choisi un Président pour porter la clarté, la stabilité, la responsabilité. Il n’a pas voté pour une cohabitation émotionnelle. Il a voulu une rupture organisée, non une transition agitée.
Le monde regarde. L’Afrique attend.
Le Sénégal est devenu, malgré lui, un test grandeur nature.
Ni régime militaire, ni valet occidental. Juste une démocratie réelle. Un exemple rare.
Mais cet exemple n’aura de poids que si la tête de l’État est lisible, unique, ferme.
Les partenaires scrutent les gestes. Les signaux contradictoires fragilisent plus qu’ils n’amusent. Et le doute, quand il vient d’en haut, descend très vite en bas (excusez le pléonasme).
Quand chacun retient son ombre, la lumière devient commune
L’exercice du pouvoir exige du tact, du sens du moment, de la retenue.
Ce n’est pas la fusion qui fait la force d’un binôme : c’est la maîtrise de ses limites. Ce n’est pas l’écho qui fait l’autorité : c’est la voix qui reste quand le bruit passe.
Les rôles sont connus. Les texts sont clairs.
La discipline républicaine en est pas une contrainte : c’est la condition de la durabilité.
Le peuple a combattu. Il a gagné. Maintenant, il veut vivre.
Il ne réclame plus des slogans, il veut des décisions. Il ne tend plus l’oreille, il guette les résultats. Et pour cela, il faut que chacun soit à sa place, toute sa place, rien que sa place. Pas par soumission, mais par respect du mandate populaire.
Parler sans troubler, alerter sans diviser
Je ne parle au nom de personne. Ni d’un courant. Ni d’un clan.
Je parle en homme engagé, témoin d’une belle promesse qui mérite de tenir : la réussite du tandem Diomaye-Sonko. Elle est non seulement possible, mais nécessaire pour honorer l’attente du peuple.
Ce que nous avons conquis par le sang-froid et le courage ne doit pas être dissipé par la division. Le people n’a pas fait tomber un système pour voir émerger une équation confuse. Il veut un cap. Une voix. Une ligne claire.
Le pouvoir est une promesse, pas une performance
Le Sénégal n’a pas besoin d’une rivalité voilée. Il a besoin d’un État fort, d’un sommet lisible, d’un discours unifié. L’heure n’est plus au courage du combat. Elle est au courage de la rupture, de toutes les ruptures promises.
Aujourd’hui encore, vous incarnez l’espoir d’un peuple qui n’a pas changé de cap. Il attend simplement que ceux qu’il a portés au sommet parlent d’une seule voix et avancent, ensemble, dans la même direction, celle qu’il a rêvée avec vous deux et qu’il croit possible, car vous en êtes capables. Si chacun retient un peu de son ombre, alors la lumière appartiendra au peuple.
Bassirou Seck communicant, Acteur politique.
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