La tuerie de Bofa Bayote a eu, au moins le mérite d’avoir ouvert les yeux aux autorités sur la nécessité de lutter contre les bandes de criminels qui sévissent dans le pays. En effet, lors du Conseil des ministres de ce mercredi, Macky Sall a demandé «aux forces de défense et de sécurité d’engager tous les moyens requis afin de neutraliser durablement toutes les bandes armées qui sévissent sur l’ensemble du territoire national».
Mais, cette déclaration du chef de l’Etat n’est pas une nouveauté. Car, il avait fait savoir, lors de son discours à la Nation du 31 janvier 2016, que «Les pouvoirs publics continueront de veiller sur la sécurité des personnes et des biens. Pour l’année 2017, dix nouveaux postes de police frontaliers seront créés, 1 769 agents de police et 1 416 agents de sapeurs-pompiers tous grades confondus seront recrutés».
Avant d’ajouter : «De plus, j’ai demandé au gouvernement de travailler au durcissement des peines prévues pour certaines catégories de crimes et délits graves».
Cependant, dans les faits, ces déclarations n’ont eu qu’une répercussion minime au vu de la qualité des personnes interpelées et ce, même s’il y a eu baisse de 34% de la criminalité, en 2017, comme l’a indiqué le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, dans son rapport d’activité 2017. Ce qui se traduit par l’arrestation de 33 419 individus durant cette année et seules 8459 d’entre eux ont été déférés au parquet, dont 292 étrangers.
Le document a aussi révélé que ces différentes opérations ont permis de démanteler «79 bandes d’individus dangereux» et d’alpaguer 193 «malfaiteurs notables».
Ces chiffres sont glorieux, comparés à l’année 2016. N'empêche, les Sénégalais ont senti la mutation des agressions de rues, en attaques à main armée, cambriolages de banques, entre autres. ils espèrent donc, légitimement, que cette montée au créneau du chef de l’Etat servira de tremplin pour véritablement sécuriser les personnes et leurs biens.
Mais, cette déclaration du chef de l’Etat n’est pas une nouveauté. Car, il avait fait savoir, lors de son discours à la Nation du 31 janvier 2016, que «Les pouvoirs publics continueront de veiller sur la sécurité des personnes et des biens. Pour l’année 2017, dix nouveaux postes de police frontaliers seront créés, 1 769 agents de police et 1 416 agents de sapeurs-pompiers tous grades confondus seront recrutés».
Avant d’ajouter : «De plus, j’ai demandé au gouvernement de travailler au durcissement des peines prévues pour certaines catégories de crimes et délits graves».
Cependant, dans les faits, ces déclarations n’ont eu qu’une répercussion minime au vu de la qualité des personnes interpelées et ce, même s’il y a eu baisse de 34% de la criminalité, en 2017, comme l’a indiqué le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, dans son rapport d’activité 2017. Ce qui se traduit par l’arrestation de 33 419 individus durant cette année et seules 8459 d’entre eux ont été déférés au parquet, dont 292 étrangers.
Le document a aussi révélé que ces différentes opérations ont permis de démanteler «79 bandes d’individus dangereux» et d’alpaguer 193 «malfaiteurs notables».
Ces chiffres sont glorieux, comparés à l’année 2016. N'empêche, les Sénégalais ont senti la mutation des agressions de rues, en attaques à main armée, cambriolages de banques, entre autres. ils espèrent donc, légitimement, que cette montée au créneau du chef de l’Etat servira de tremplin pour véritablement sécuriser les personnes et leurs biens.
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