Face à une pression démographique croissante et une demande d’emplois qui dépasse largement l’offre actuelle, l’État du Sénégal place désormais l’emploi des jeunes au cœur de son agenda national. Lors du Conseil des ministres du 19 novembre 2025, le Président Bassirou Diomaye Faye a rappelé « l’urgence d’agir » et a instruit le Premier ministre d’accélérer l’élaboration de la nouvelle Politique nationale de l’Emploi, dont la finalisation est attendue avant la fin décembre 2025.
Considéré comme un enjeu stratégique majeur pour la stabilité sociale, la croissance économique et la réduction de la pauvreté, l’emploi des jeunes fait désormais l’objet d’une réforme structurelle qui vise à transformer en profondeur les dispositifs de formation, d’accompagnement et d’insertion. Le Chef de l’État a insisté sur la nécessité de « fédérer toutes les ressources et actions » des structures dédiées, afin d’éviter la dispersion des programmes et d’optimiser l’efficacité des financements publics.
Au cœur de cette stratégie se trouve la modernisation de la formation professionnelle et technique. Le gouvernement entend accélérer la montée en puissance de la formation duale — alternant apprentissage en entreprise et formation en centre — considérée comme un levier essentiel pour adapter les compétences aux besoins réels de l’économie. Parallèlement, les interventions du Fonds de Financement de la Formation professionnelle et technique (3FPT) seront renforcées pour multiplier les filières qualifiantes dans les secteurs porteurs : industrie, numérique, agriculture, bâtiment ou encore énergie renouvelable.
La politique d’infrastructures en matière de formation constitue également une priorité. Le Président a instruit la réalisation de centres de formation professionnelle dans tous les départements du pays, afin de réduire les inégalités territoriales et d’offrir aux jeunes des opportunités d’apprentissage accessibles, adaptées et orientées vers les emplois locaux.
Le gouvernement prévoit également de lancer un Programme national de Promotion de l’Emploi des Jeunes, qui réunira et harmonisera les actions de toutes les agences et projets existants. Ce programme devra apporter des solutions concrètes à la massification du chômage, à l’insertion des diplômés, au développement de l’entrepreneuriat, mais aussi à la formalisation d’une grande partie de la jeunesse active évoluant aujourd’hui dans le secteur informel.
La mise en place du Conseil consultatif des Jeunes du Sénégal et la tenue régulière des réunions du Conseil national pour l’Insertion et l’Emploi des Jeunes compléteront ce dispositif. Ils permettront d’associer les organisations de jeunesse aux politiques publiques et de renforcer le suivi des engagements, dans un contexte où les attentes sociales sont particulièrement fortes.
Le Président a annoncé que l’année 2026 sera consacrée à « la promotion de l’emploi et au développement de l’économie sociale et solidaire », dans l’objectif de bâtir un modèle inclusif capable de générer des opportunités durables. Dans un pays où plus de la moitié de la population a moins de 20 ans, cette priorité réaffirmée constitue un pivot central de la vision Sénégal 2050 : transformer le capital humain en moteur de croissance, d’innovation et de stabilité.
Considéré comme un enjeu stratégique majeur pour la stabilité sociale, la croissance économique et la réduction de la pauvreté, l’emploi des jeunes fait désormais l’objet d’une réforme structurelle qui vise à transformer en profondeur les dispositifs de formation, d’accompagnement et d’insertion. Le Chef de l’État a insisté sur la nécessité de « fédérer toutes les ressources et actions » des structures dédiées, afin d’éviter la dispersion des programmes et d’optimiser l’efficacité des financements publics.
Au cœur de cette stratégie se trouve la modernisation de la formation professionnelle et technique. Le gouvernement entend accélérer la montée en puissance de la formation duale — alternant apprentissage en entreprise et formation en centre — considérée comme un levier essentiel pour adapter les compétences aux besoins réels de l’économie. Parallèlement, les interventions du Fonds de Financement de la Formation professionnelle et technique (3FPT) seront renforcées pour multiplier les filières qualifiantes dans les secteurs porteurs : industrie, numérique, agriculture, bâtiment ou encore énergie renouvelable.
La politique d’infrastructures en matière de formation constitue également une priorité. Le Président a instruit la réalisation de centres de formation professionnelle dans tous les départements du pays, afin de réduire les inégalités territoriales et d’offrir aux jeunes des opportunités d’apprentissage accessibles, adaptées et orientées vers les emplois locaux.
Le gouvernement prévoit également de lancer un Programme national de Promotion de l’Emploi des Jeunes, qui réunira et harmonisera les actions de toutes les agences et projets existants. Ce programme devra apporter des solutions concrètes à la massification du chômage, à l’insertion des diplômés, au développement de l’entrepreneuriat, mais aussi à la formalisation d’une grande partie de la jeunesse active évoluant aujourd’hui dans le secteur informel.
La mise en place du Conseil consultatif des Jeunes du Sénégal et la tenue régulière des réunions du Conseil national pour l’Insertion et l’Emploi des Jeunes compléteront ce dispositif. Ils permettront d’associer les organisations de jeunesse aux politiques publiques et de renforcer le suivi des engagements, dans un contexte où les attentes sociales sont particulièrement fortes.
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