Des centaines de personnes s’entassent avec angoisse dans l’espace Ihusi au port de Kituku à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, dans l'est de la RDC. Les yeux tournés vers les eaux, elles regardent les équipes de la Croix-Rouge et de la police faire des rondes sur le lac pour tenter de retrouver des disparus. Avec l’espoir de disposer d’un corps pour, enfin, pouvoir faire leurs adieux.
Misambi et Furaha ont perdu des proches dans le naufrage. « Je suis ici parce que ma belle-sœur a disparu dans le lac avec son enfant, explique Furaha. Nous ne savons pas quoi faire ».
Misambi lance : « Nous voulons que le gouvernement puisse en faire davantage. Ils ont de l'argent et tous les moyens pour pouvoir enlever tous ces corps du lac. »
Salomon Kasereka, lui, a survécu. Cet adolescent se souvient du moment où le bateau a chaviré. « Nous sommes arrivés au milieu du lac, raconte-t-il. Le capitaine a commencé à dire qu'il était en difficulté et qu'il ne pouvait pas accoster. Mais personne n’est venu... et le bateau a chaviré ».
Nouvelles mesures prises, dont le port du gilet de sauvetage
Néhémie Habajuwe, porte-parole des victimes, exige plus de sérieux de la part du gouvernement congolais. Il a perdu 27 membres de sa famille : « Il y a peut-être quelque part négligence de la part du gouvernement. Tous les corps sont encore entassés, coincés dans ce bateau. »
Pour éviter d’autres drames, les autorités ont annoncé des nouvelles mesures, dont le port de gilet de sauvetage pour toute embarcation sur le lac Kivu.
Selon plusieurs sources, les premières victimes pourraient être inhumées ce mercredi à Minova à la limite entre les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Misambi et Furaha ont perdu des proches dans le naufrage. « Je suis ici parce que ma belle-sœur a disparu dans le lac avec son enfant, explique Furaha. Nous ne savons pas quoi faire ».
Misambi lance : « Nous voulons que le gouvernement puisse en faire davantage. Ils ont de l'argent et tous les moyens pour pouvoir enlever tous ces corps du lac. »
Salomon Kasereka, lui, a survécu. Cet adolescent se souvient du moment où le bateau a chaviré. « Nous sommes arrivés au milieu du lac, raconte-t-il. Le capitaine a commencé à dire qu'il était en difficulté et qu'il ne pouvait pas accoster. Mais personne n’est venu... et le bateau a chaviré ».
Nouvelles mesures prises, dont le port du gilet de sauvetage
Néhémie Habajuwe, porte-parole des victimes, exige plus de sérieux de la part du gouvernement congolais. Il a perdu 27 membres de sa famille : « Il y a peut-être quelque part négligence de la part du gouvernement. Tous les corps sont encore entassés, coincés dans ce bateau. »
Pour éviter d’autres drames, les autorités ont annoncé des nouvelles mesures, dont le port de gilet de sauvetage pour toute embarcation sur le lac Kivu.
Selon plusieurs sources, les premières victimes pourraient être inhumées ce mercredi à Minova à la limite entre les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
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