Plus de 500 corps de jeunes Africains, candidats à l’immigration clandestine vers l’Europe, ont été repêchés l’an dernier sur les côtes mauritaniennes. Et depuis le début de cette année, de nombreux cas de décès ont déjà été enregistrés. Selon le ministre mauritanien des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Merzoug, 100 jeunes du continent ont péri rien que sur les trois premiers mois de 2025, après avoir tenté la traversée en prenant la mer depuis la Mauritanie.
Parmi les pays de départ de ces jeunes, le Mali. « C’est cette tragédie humaine que nous devons affronter ensemble », a déclaré le ministre à la presse locale, à l’issue de sa rencontre avec le chef de la junte malienne, le général Assimi Goïta.
Pour faire face à cette crise, la Mauritanie et le Mali misent à la fois sur la sensibilisation des candidats à l’exil et sur la lutte contre les réseaux mafieux organisant ces départs.
Parmi les cibles : les trafiquants de passeports. Plusieurs personnes arrêtées en Mauritanie avec des documents de voyage maliens se sont révélées être originaires d'autres pays. Les réseaux de transporteurs impliqués sont également dans le collimateur.
Les deux pays ont décidé de renforcer leur coopération sécuritaire : le partage des fichiers de renseignement sera amélioré pour démanteler les filières.
Au-delà de la question migratoire, le ministre mauritanien a également abordé avec ses interlocuteurs la situation des ressortissants maliens vivant en Mauritanie. Le Mali avait récemment demandé à son voisin plus d’humanité à l’égard de ses citoyens, en situation régulière ou non.
Parmi les pays de départ de ces jeunes, le Mali. « C’est cette tragédie humaine que nous devons affronter ensemble », a déclaré le ministre à la presse locale, à l’issue de sa rencontre avec le chef de la junte malienne, le général Assimi Goïta.
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