Le visage fermé et visiblement déjà fatigués par un combat qui ne fait que commencer, des représentants de l’intersyndicale, dont Philippe Petitcolin de la Confédération française de l'encadrement-Confédération générale des cadres (CFE-CGC), sont venus chercher le soutien des élus pour dire « non » à un plan social qui n’a pour eux, ni queue ni tête.
« Tous les élus politiques, tous les acteurs économiques doivent prendre en main ce projet, qui est important, explique M. Petitcolin. C’est faire reculer General Electric. M. Macron doit interpeller General Electric, les contraindre à respecter les accords. Donc, à suspendre ce plan immédiatement et revenir en septembre avec une proposition qui permette de garantir l’avenir de la turbine à gaz et avec des engagements concrets en termes d’investissements. »
Appel entendu par Jean-Luc Mélenchon, le leader du parti France insoumise, qui explique qu'il voit le président lundi : « Je vais lui en parler. Je vais lui dire : "Alors, qu’est-ce que tu fais ?" Je pense que le président, à part les questions bizarroïdes de la prise de décision - il faudra bien qu’il s’explique un jour -, c’est vraiment cette génération de responsables obsédés ou qui ne connaissent que l’idéologie de la finance. »
La pression sur l’exécutif, c’est aussi le pari de Damien Meslot, maire Les Républicains de Belfort. Pour cela, il veut faire de General Electric un symbole : « Ce que le président de la République fera ici sera symbolique du devenir qu’ils veulent pour l’industrie française », considère l'élu local. Et de souligner le consensus autour de ce dossier : « Ce n’est pas tous les jours que Jean-Luc Mélenchon manifeste aux côtés du Medef », plaisante-t-il.
« Tous les élus politiques, tous les acteurs économiques doivent prendre en main ce projet, qui est important, explique M. Petitcolin. C’est faire reculer General Electric. M. Macron doit interpeller General Electric, les contraindre à respecter les accords. Donc, à suspendre ce plan immédiatement et revenir en septembre avec une proposition qui permette de garantir l’avenir de la turbine à gaz et avec des engagements concrets en termes d’investissements. »
Appel entendu par Jean-Luc Mélenchon, le leader du parti France insoumise, qui explique qu'il voit le président lundi : « Je vais lui en parler. Je vais lui dire : "Alors, qu’est-ce que tu fais ?" Je pense que le président, à part les questions bizarroïdes de la prise de décision - il faudra bien qu’il s’explique un jour -, c’est vraiment cette génération de responsables obsédés ou qui ne connaissent que l’idéologie de la finance. »
La pression sur l’exécutif, c’est aussi le pari de Damien Meslot, maire Les Républicains de Belfort. Pour cela, il veut faire de General Electric un symbole : « Ce que le président de la République fera ici sera symbolique du devenir qu’ils veulent pour l’industrie française », considère l'élu local. Et de souligner le consensus autour de ce dossier : « Ce n’est pas tous les jours que Jean-Luc Mélenchon manifeste aux côtés du Medef », plaisante-t-il.
Autres articles
-
Immunité de Donald Trump : la future décision de la Cour suprême risque de retarder le procès
-
France: l’ex-Premier ministre François Fillon définitivement coupable pour des emplois fictifs
-
Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 34262 morts
-
RDC: scandale autour du coût de construction d'un millier de stations de traitement d'eau
-
Qualité dans l'enseignement supérieur : l'UCAD met en place le projet QADoc