Selon la radio de l’armée, l’opération a commencé afin de « détruire les capacités et l'infrastructure terroristes ». Jusqu’ici, les Israéliens n’avaient pas mené d’opération de grande envergure à Deir al-Balah, en raison de la présence présumée des otages du groupe Hamas, explique notre envoyée spéciale à Jérusalem, Aabla Jounaïdi.
Mais l’armée l’assure aux familles inquiètes, l’opération ne les « met pas en grand danger ». Les civils palestiniens décrivent, eux, des tirs de chars visant des zones résidentielles. Selon le Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha), entre 50 000 et 80 000 personnes se trouvaient alors dans la zone.
Les médecins locaux rapportent au moins trois morts mardi 22 juillet au matin. « Il y a plusieurs blessés, mais personne ne peut accéder à la zone pour les évacuer », a déclaré Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile de Gaza. L'armée israélienne a annoncé lundi 21 juillet la mort d'un soldat, « tombé au combat », dans le sud de la bande de Gaza.
Pour rappel, c’est à Deir al-Balah qu’une immense partie des infrastructures humanitaires avaient déménagé après l’offensive contre Rafah au sud l’an dernier, pour servir une population d’au moins 50 000 personnes. Population qui, en partie, a dû fuir à nouveau. Les humanitaires sont inquiets : bien qu’elles aient communiqué leurs coordonnées à l’armée ce lundi 21 juillet, deux installations de l’ONU ont été frappées.
Des employés de l'OMS arrêtés
La résidence du personnel de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et son entrepôt ont été touchés, plusieurs de ses employés arrêtés. Ces militaires ont forcé « des femmes et des enfants à évacuer les lieux à pied », tandis que « le personnel masculin et des membres de leur famille ont été menottés, déshabillés, interrogés sur place et contrôlés sous la menace d'une arme », a décrit, sur son compte X, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. La radio de l’armée israélienne parle d’une opération qui doit durer « plusieurs semaines ».
La branche armée du Hamas a déjà répliqué en annonçant une embuscade contre un char au sud de la ville, sans qu’un bilan n’ait été communiqué pour l’instant.
Mais l’armée l’assure aux familles inquiètes, l’opération ne les « met pas en grand danger ». Les civils palestiniens décrivent, eux, des tirs de chars visant des zones résidentielles. Selon le Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha), entre 50 000 et 80 000 personnes se trouvaient alors dans la zone.
Les médecins locaux rapportent au moins trois morts mardi 22 juillet au matin. « Il y a plusieurs blessés, mais personne ne peut accéder à la zone pour les évacuer », a déclaré Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile de Gaza. L'armée israélienne a annoncé lundi 21 juillet la mort d'un soldat, « tombé au combat », dans le sud de la bande de Gaza.
Pour rappel, c’est à Deir al-Balah qu’une immense partie des infrastructures humanitaires avaient déménagé après l’offensive contre Rafah au sud l’an dernier, pour servir une population d’au moins 50 000 personnes. Population qui, en partie, a dû fuir à nouveau. Les humanitaires sont inquiets : bien qu’elles aient communiqué leurs coordonnées à l’armée ce lundi 21 juillet, deux installations de l’ONU ont été frappées.
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