La campagne de noix de cajou est stoppée en Guinée-Bissau. Elle devrait pourtant battre son plein au mois de mai. Mais le chef de l'Etat Jose Mario Vaz a interdit jusqu'à nouvel ordre la vente du fruit de l'anacarde par les producteurs, plutôt que de voir la première richesse du pays partir en contrebande vers le Sénégal.
Le véritable problème, c'est que la noix de cajou bissau-guinéenne n'a pas pu trouver d'autre débouché en deux mois : les exportateurs n'ont pas reçu leur agrément. Cette année, le gouvernement de Guinée-Bissau a exigé de la quarantaine d'exportateurs une caution financière au cas où ils ne respecteraient pas les normes ou qu'ils échapperaient au fisc. Très réticents à verser cette caution les acheteurs n'ont pas obtenu leur autorisation d'exporter, c'est toute la commercialisation de l'anacarde bissau-guinéen qui est bloquée.
Envolée des prix en Cote d'Ivoire et au Sénégal
Du coup, le prix du kilo de noix de cajou en Guinée-Bissau reste au plancher minimum de 500 francs CFA, alors qu'il est acheté plus du double de l'autre côté de la frontière sénégalaise. Le marché international réclame plus que jamais l'anacarde africain et les acheteurs asiatiques ne regardent pas à la dépense. Le Vietnam, premier décortiqueur mondial de noix brute, n'a pas une bonne récolte cette année. Et même si l'Inde est mieux pourvue, que la récolte ouest-africaine s'annonce supérieure à l'an dernier, le kilo de noix brutes s'envole à 800 francs CFA en Côte-d'Ivoire, 1 100 francs CFA au Sénégal.
Le marché attend impatiemment la production de Guinée-Bissau, troisième source de noix brute au monde (200 000 tonnes l'an dernier), après la Côte-d'Ivoire et la Tanzanie. Pourtant les cultivateurs bissau-guinéens d'anacarde sont contraints, pour l'instant, de stocker leur récolte.
Le véritable problème, c'est que la noix de cajou bissau-guinéenne n'a pas pu trouver d'autre débouché en deux mois : les exportateurs n'ont pas reçu leur agrément. Cette année, le gouvernement de Guinée-Bissau a exigé de la quarantaine d'exportateurs une caution financière au cas où ils ne respecteraient pas les normes ou qu'ils échapperaient au fisc. Très réticents à verser cette caution les acheteurs n'ont pas obtenu leur autorisation d'exporter, c'est toute la commercialisation de l'anacarde bissau-guinéen qui est bloquée.
Envolée des prix en Cote d'Ivoire et au Sénégal
Du coup, le prix du kilo de noix de cajou en Guinée-Bissau reste au plancher minimum de 500 francs CFA, alors qu'il est acheté plus du double de l'autre côté de la frontière sénégalaise. Le marché international réclame plus que jamais l'anacarde africain et les acheteurs asiatiques ne regardent pas à la dépense. Le Vietnam, premier décortiqueur mondial de noix brute, n'a pas une bonne récolte cette année. Et même si l'Inde est mieux pourvue, que la récolte ouest-africaine s'annonce supérieure à l'an dernier, le kilo de noix brutes s'envole à 800 francs CFA en Côte-d'Ivoire, 1 100 francs CFA au Sénégal.
Le marché attend impatiemment la production de Guinée-Bissau, troisième source de noix brute au monde (200 000 tonnes l'an dernier), après la Côte-d'Ivoire et la Tanzanie. Pourtant les cultivateurs bissau-guinéens d'anacarde sont contraints, pour l'instant, de stocker leur récolte.
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