« La vérité c’est que les familles sont extrêmement fières de dire : "voilà, j’ai ma fille qui est diplômée des plus grandes universités occidentales et qui est de retour". Et ces jeunes femmes ont bien évidemment vécu seules pendant plusieurs années en appartement à l’étranger et lorsqu’elles reviennent on leur demande de se confiner dans leur chambre d’adolescente tout simplement parce que dans la société sénégalaise, c’est extrêmement mal vue d’être femme, pas mariée et de vivre seule en appartement. Donc elles sont taxées de jeunes filles infréquentables, aux mœurs légères… »
« L’avenir de l’Afrique se joue entre les mains de jeunes femmes délivrées de la peur, affranchies de l’autorité parentale et prêtes si nécessaire à la désobéissance », c’est le message audacieux que lance une jeune chef d’entreprise sénégalaise, Khady Touré.
Ce vendredi 8 mars, à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, elle publie une tribune dans plusieurs quotidiens de Dakar, Montréal et Paris, sous le titre « Les nouveaux nègres ». Un titre provocateur.
avec RFI
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