«Il y a des expériences qui nous permettent de produire des chercheurs. Nous sommes partis de presque zéro, pour arriver aujourd’hui à avoir des centres d’excellence. Et le Sénégal en a vécu beaucoup, d’autres pays africains aussi en ont vécu », a déclaré le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, qui poursuit : «Il faut une politique. Sans politique, on peut, dans des endroits faire des choses mais ça ne finira pas par faire tâche d’huile».
Selon lui, même s’il est vrai que des programmes nationaux doivent être définis, l’Afrique ne peut pas le faire singulièrement. Et c’est dans ce sens qu’il lance cette mise en garde : «Il ne peut pas y avoir de recherche scientifique africaine en dehors de la recherche scientifique mondiale. Faut-il toute la liberté d’initiative ou faut-il être directif ? Il faut conjuguer les deux. Il faut un compromis. L’Etat a des plans économiques qui doivent se réaliser par la recherche et l’innovation. Mais les chercheurs doivent aussi avoir la possibilité de mener des recherches. Et ces recherches, les financer est un risque puisqu’on n’est pas toujours sûr d’arriver au résultat».
Néanmoins, ces risques ne doivent pas interdire aux Etats et aux bonnes volontés de franchir le pas : «Mais il faut, pour construire cette masse critique indispensable pour progresser, il faut l’infrastructure, il faut l’environnement, il faut aussi le partenariat. C’est là où la communauté mondiale est essentielle. On ne peut pas faire une recherche de qualité en étant isolé aujourd’hui. Il faut que les structures de recherche soient interconnectées avec celles du monde».
L’autre aspect sur lequel l’ancien recteur de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis s’est penché, c’est sur la maitrise de la propriété intellectuelle, sans quoi les recherches bénéficieront à d’autres au détriment du continent africain.
Concluant sur ce sujet, le Pr Niane soutient que «tout cela ne peut avoir lieu s’il n’y a pas de financement. Et le premier financement de la recherche africaine doit d’abord être africain. Nos Etats doivent être en premier ceux qui mettent les mains à la pâte. Et évidemment le soutien externe à l’Afrique car des soutiens sont essentiels. Mais s’il n’y a pas quelque chose sur place quand ces soutiens disparaitront, ce qui a commencé va aussi disparaitre. C’est essentiel que nous ayons des financements endogènes».
Selon lui, même s’il est vrai que des programmes nationaux doivent être définis, l’Afrique ne peut pas le faire singulièrement. Et c’est dans ce sens qu’il lance cette mise en garde : «Il ne peut pas y avoir de recherche scientifique africaine en dehors de la recherche scientifique mondiale. Faut-il toute la liberté d’initiative ou faut-il être directif ? Il faut conjuguer les deux. Il faut un compromis. L’Etat a des plans économiques qui doivent se réaliser par la recherche et l’innovation. Mais les chercheurs doivent aussi avoir la possibilité de mener des recherches. Et ces recherches, les financer est un risque puisqu’on n’est pas toujours sûr d’arriver au résultat».
Néanmoins, ces risques ne doivent pas interdire aux Etats et aux bonnes volontés de franchir le pas : «Mais il faut, pour construire cette masse critique indispensable pour progresser, il faut l’infrastructure, il faut l’environnement, il faut aussi le partenariat. C’est là où la communauté mondiale est essentielle. On ne peut pas faire une recherche de qualité en étant isolé aujourd’hui. Il faut que les structures de recherche soient interconnectées avec celles du monde».
L’autre aspect sur lequel l’ancien recteur de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis s’est penché, c’est sur la maitrise de la propriété intellectuelle, sans quoi les recherches bénéficieront à d’autres au détriment du continent africain.
Concluant sur ce sujet, le Pr Niane soutient que «tout cela ne peut avoir lieu s’il n’y a pas de financement. Et le premier financement de la recherche africaine doit d’abord être africain. Nos Etats doivent être en premier ceux qui mettent les mains à la pâte. Et évidemment le soutien externe à l’Afrique car des soutiens sont essentiels. Mais s’il n’y a pas quelque chose sur place quand ces soutiens disparaitront, ce qui a commencé va aussi disparaitre. C’est essentiel que nous ayons des financements endogènes».
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