
𝐏𝐚𝐫 𝐝𝐞𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐝𝐞 𝐯𝐞𝐫𝐢𝐭𝐞 : 𝐥‘𝐡𝐢𝐬𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐯𝐞𝐧𝐭𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐯𝐞𝐡𝐢𝐜𝐮𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥‘𝐀𝐒𝐏
J’ai passé 11 ans à l’ASP, où j’ai occupé diverses responsabilités (chef de service, administrateur de la mutuelle de santé, directeur des ressources humaines, mis à la disposition du Directeur général, conseiller technique du Directeur général).
L’affaire des véhicules réformés est un véritable scandale. Il est facile de se cacher derrière la légalité, mais il faut s’interroger sur la légitimité, l’opportunité et les méthodes utilisées dans cette opération.
1. 𝐑𝐞𝐩𝐚𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐢𝐧𝐮𝐭𝐢𝐥𝐞𝐬 : Avant leur réforme, certains véhicules ont été entièrement rénovés (changement de pièces, carrosserie, etc.) grâce au budget alloué à l’entretien et à la réparation des véhicules. Pourtant, ces mêmes véhicules ont ensuite été réformés, ce qui soulève des questions sur la gestion des ressources.
2. 𝐈𝐦𝐩𝐚𝐜𝐭 𝐧𝐞𝐠𝐚𝐭𝐟 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥 : Après cette réforme, certaines autorités de la nouvelle équipe dirigeante de l’ASP se retrouvent contraints d’utiliser les transports en commun pour venir au bureau et peinent à se déplacer pour l’accomplissement de leurs missions.
Ce qui complique considérablement leurs déplacements et entrave leur efficacité.
𝐋‘𝐢𝐫𝐨𝐧𝐢𝐞 : à 8 heures les membres de l’équipe de « 𝐂𝐚𝐬𝐚 𝐝𝐞 𝐏𝐚𝐩𝐞𝐥 » se garent devant l’agence avec ces voitures et les nouveaux directeurs ( DAF, DRH , DSI etc) viennent en taxis ou avec leurs véhicules personnels.
3. 𝐎𝐩𝐞𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐨𝐩𝐚𝐪𝐮𝐞 : Cette opération a été menée en catimini, impliquant une chaîne de prise de décision allant du gestionnaire des véhicules jusqu’au directeur général. Si l’objectif n’était pas de détourner ces véhicules, pourquoi ne pas les avoir laissés aux chauffeurs qui les utilisaient quotidiennement ?
4. 𝐄𝐧𝐫𝐢𝐜𝐡𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐧𝐭 𝐬𝐮𝐬𝐩𝐞𝐜𝐭 : Un facilitateur externe à l’agence a bénéficié de cette opération (bénéficiaire du dernier 𝐅𝐨𝐫𝐭𝐮𝐧𝐞𝐫 sur la liste), et les deux derniers pick-ups de la liste ont été attribués à des prête-noms liés à des personnes déjà mentionnées.
En réalité, un groupe organisé a profité de sa position pour se partager 13 véhicules dont 10 fonctionnels et en très bon état pour la somme dérisoire de 6 750 000 FCFA.
En résumé, cette affaire ressemble à un braquage en plein jour, sans masque ni cagoule, où des individus ont abusé de leur pouvoir pour se partager le parc automobile au détriment des missions de l’institution et de ses employés.
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