Après des années d'atonie, la biennale d'art contemporain Dak'Art, lancée en 1992 au Sénégal, connaît un nouveau souffle. Les trois commissaires de cette cuvée, Abdelkader Damani, Elise Atangana et Smooth Ugochukwu Nzewi, ont lancé de nombreuses pistes de réflexion : l'idée du collectif, la (re)construction de l'histoire, la condition des femmes et des homosexuels en Afrique, la montée du fanatisme... Une constante relie cet archipel de sensibilités et de formes : la question de la modernité. "L'Afrique n'est pas héritière de la modernité. Elle en est productrice", insiste Abdelkader Damani. Prenons l'exemple de l'Egyptien Wael Shawky. Dans son film Al Araba Al Madfuna, il réactive la magie des fables orientales sans jamais cesser d'être "contemporain". Le Franco-Algérien Kader Attia est aussi passé maître dans cet art de la synthèse. Il évoque les rêves d'indépendance qui tardent à s'affirmer. A méditer.
Autres articles
-
La 43ème édition de la Ziarra Omarienne prévue du 27 au 29 janvier
-
Biennale de Dakar 2022 : l’UVS valorise ses étudiants-artistes
-
Biennale de Dakar 2022 : des photographies de femmes pionnières de l'indépendance exposées à l’UVS
-
Culture : Décès du cinéaste ivoirien, Fadika Kramo Laciné
-
Festival de Cannes 2022 : « Tirailleurs », Omar Sy dans les tranchées de la première guerre mondiale