La Plateforme Intégrée des Enseignants Debout de la LD Debout s’interroge sur l’opportunité de la réouverture précoce des écoles notamment les classes d’examens et rappelle que toute solution à cette lancinante question de la reprise des cours passe par la mise en place d’un cadre de partage et de réflexion avec les acteurs de l’école et les professionnels de santé afin de garantir les droits humains notamment celui de la santé en priorité.
« Au regard de ces fondamentaux inhérents à une gestion efficiente de la pandémie, la Plateforme Intégrée des Enseignants Debout s’interroge sur l’ opportunité de la réouverture précoce des écoles notamment les classes d’examens et rappelle que toute solution à cette lancinante question de la reprise des cours passe par la mise en place d’un cadre de partage et de réflexion avec les acteurs de l’école et les professionnels de santé afin de garantir les droits humains notamment celui de la santé en priorité », lit-on dans un communiqué transmis à PressAfrik lundi.
Selon les membres, la lutte contre la propagation du COVID-19 nécessite que les établissements scolaires disposent d’approvisionnement en eau, d’assainissement, d’hygiène, d’une gestion des déchets notamment les masques et de nettoyage adapté. Ces mesures sont indispensables pour minimiser le risque de la propagation de la maladie.
A cet effet, ils estiment que le Ministère de l’Education, en relation avec celui de la Santé, devrait en amont s’assurer que le personnel enseignant dispose de compétences sanitaires relatives à ces mesures et que les établissements scolaires disposent aussi d’équipements de protection adaptés.
Tel n’est pas le cas à ce jour (Le regroupement de 15.000 enseignants à la liberté 5 et l’approvisionnement faible en matériels de protection de plusieurs établissements scolaires est l’illustration parfaite que le protocole sanitaire est loin d’être respecté), révèle le document.
En plus de ces impairs, il s’y ajoute un dispositif pédagogique incohérent, inefficace et inéquitable en contradiction avec le PAQUET et l’ODD4 (assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie).
En mettant le focus essentiellement pour les apprenants des classes d’examens et ne proposant aucune alternative pour les autres niveaux d’enseignements, l’Etat du Sénégal par ce dispositif pédagogique renforce les inégalités et met en péril les efforts consentis en matière d’accès et de qualité, dénonce la Plateforme.
Ainsi, consciente du danger réel qui menace notre système éducatif relativement au pilotage à vue des autorités de tutelle, la Plateforme Intégrée des Enseignants Debout rappelle au Gouvernement que dans ce contexte où les soldats de la guerre contre la Covid-19 sont atteints par l’ennemi, notamment les agents de santé et des éléments de l’armée, l’urgence de l’heure pour sauver notre système éducatif n’est pas de reprendre les cours avant septembre 2020.
C’est pourquoi ils appellent les citoyens et les citoyennes à se mobiliser contre cette aventure et exiger du Gouvernement une étude sérieuse avec une approche holistique afin de trouver des solutions alternatives pour la continuité pédagogique au profit de ces millions d’enfants et de jeunes qui sont en rupture scolaire.
« Au regard de ces fondamentaux inhérents à une gestion efficiente de la pandémie, la Plateforme Intégrée des Enseignants Debout s’interroge sur l’ opportunité de la réouverture précoce des écoles notamment les classes d’examens et rappelle que toute solution à cette lancinante question de la reprise des cours passe par la mise en place d’un cadre de partage et de réflexion avec les acteurs de l’école et les professionnels de santé afin de garantir les droits humains notamment celui de la santé en priorité », lit-on dans un communiqué transmis à PressAfrik lundi.
Selon les membres, la lutte contre la propagation du COVID-19 nécessite que les établissements scolaires disposent d’approvisionnement en eau, d’assainissement, d’hygiène, d’une gestion des déchets notamment les masques et de nettoyage adapté. Ces mesures sont indispensables pour minimiser le risque de la propagation de la maladie.
A cet effet, ils estiment que le Ministère de l’Education, en relation avec celui de la Santé, devrait en amont s’assurer que le personnel enseignant dispose de compétences sanitaires relatives à ces mesures et que les établissements scolaires disposent aussi d’équipements de protection adaptés.
Tel n’est pas le cas à ce jour (Le regroupement de 15.000 enseignants à la liberté 5 et l’approvisionnement faible en matériels de protection de plusieurs établissements scolaires est l’illustration parfaite que le protocole sanitaire est loin d’être respecté), révèle le document.
En plus de ces impairs, il s’y ajoute un dispositif pédagogique incohérent, inefficace et inéquitable en contradiction avec le PAQUET et l’ODD4 (assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie).
En mettant le focus essentiellement pour les apprenants des classes d’examens et ne proposant aucune alternative pour les autres niveaux d’enseignements, l’Etat du Sénégal par ce dispositif pédagogique renforce les inégalités et met en péril les efforts consentis en matière d’accès et de qualité, dénonce la Plateforme.
Ainsi, consciente du danger réel qui menace notre système éducatif relativement au pilotage à vue des autorités de tutelle, la Plateforme Intégrée des Enseignants Debout rappelle au Gouvernement que dans ce contexte où les soldats de la guerre contre la Covid-19 sont atteints par l’ennemi, notamment les agents de santé et des éléments de l’armée, l’urgence de l’heure pour sauver notre système éducatif n’est pas de reprendre les cours avant septembre 2020.
C’est pourquoi ils appellent les citoyens et les citoyennes à se mobiliser contre cette aventure et exiger du Gouvernement une étude sérieuse avec une approche holistique afin de trouver des solutions alternatives pour la continuité pédagogique au profit de ces millions d’enfants et de jeunes qui sont en rupture scolaire.
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