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Légalisation de l’avortement : Zahra Iyane Thiam fait la leçon aux Imams et rappelle aux organisations féminines leur véritable combat



Légalisation de l’avortement : Zahra Iyane Thiam fait la leçon aux Imams et rappelle aux organisations féminines leur véritable combat

C’est le combat des organisations féminines qui réclament la légalisation de l’avortement sur assistance médicale. Ce que rejettent les Imams à l’instar de Massamba Diop, secrétaire exécutif de l’ONG, Jamra qui dénonce la négation de la vie en plus d’une porte ouverte au vagabondage sexuel. Zahra Iyane, conseillère à la présidence de la République et non moins fille du président de la Commission Nationale d’Observation du Croissant Lunaire, Mourchid Ahmed Iyane Thiam  arbitre le duel. Et c’est l’occasion de la fille du dignitaire religieux de faire la leçon aux Imams.


En effet la conseillère du président Sall qui annonce d’emblée que « la question de l’avortement est très complexe. Il ne faut pas tout juste l’aborder en termes de faut-il légaliser ou pas mais plutôt en saisir toutes les incidences et essayer de trouver une solution idoine. C’est vrai qu’il y a plusieures religions qui interdisent l’avortement notamment l’Islam et la religion catholique mais dans tous les cas, il y a des exceptions et par exemple quand il y a un incident thérapeutique par exemple la vie de la maman est en danger ou autre. Puisqu’il y a des cas comme ça, on pourrait éventuellement penser à d’autres cas. C’est le cas de l’inceste ou du viol. Mais dans tous les cas, il faudrait respecter les droits des uns et des autres. Et quand je parle de droits, c’est aussi bien le droit de la maman que celui de l’enfant ». Avant d’en venir établi dans la religion musulmane selon elle.


« Ce qui fait que pour moi, même l’Islam l’encadre en disant les trois premiers mois, je crois le fœtus est là mais il n’a pas encore d’âme, il ne vit pas. Donc, durant cette période là, si l’avortement peut se faire parce que ce n’est pas une vie humaine qu’on enlève. Ce qu’il ne faudrait pas faire, c’est de légaliser la mort en disant parce que c’est un avortement, c’est une vie humaine qu’on prend. Si dans cet intervalle de trois (3) mois là, l’avortement peut se faire, je dis que c’est tant mieux. Cela suppose beaucoup de choses par exemple le cas de l’inceste ou du viol. Cela suppose que les gens puissent dénoncer cela. Il y a plusieurs cas qu’on devrait étudier. Même si l’avortement doit être légalisé, il faut l’encadrer. Il faudra beaucoup réfléchir avec sérénité pour qu’on puisse trouver la meilleure formule en prenant soin de respecter aussi bien les droits des uns que des autres » lâche Zahra Iyane Thiam sur les ondes de la Rfm où elle ne manque par ailleurs pas de tancer les organisations féminines.


« Les organisations féminines, leur combat ne se trouve pas à ce niveau là, leur combat, c’est de se mobiliser en une seule femme pour dire : Ecoutez, il faut arrêter le fait qu’on épouse une femme et qu’on aille dix (10) ou cinq (5) ans à l’extérieur . C’est ça qui amène toutes ces situations-là. Le combat ce n’est pas de dire, il faut avorter mais de dire qu’il faut respecter les droits des uns et des autres c’est-à-dire faire qu’on ne puisse pas vous épouser, qu’on vous laisse sur place et qu’on parte 5 ou 10 ans et que vous soyez avec une autre femme à l’étranger surtout que c’est la femme qui en subit après toutes les conséquences » 


Lundi 9 Décembre 2013 - 14:37


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1.Posté par diop le 09/12/2013 17:49 (depuis mobile)
tres pertinent.voila une vision correcte de l islam.beucoup de courage zahra et les organisations feminines et surtout aux victimes de viol,d inceste,aux femmes d emigres.

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