L’heure de la clarification ? Le président américain Donald Trump accueille mercredi 3 mai à la Maison Blanche le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, alors que la position et les intentions de la nouvelle administration américaine restent floues concernant le conflit israélo-palestinien.
La visite de Mahmoud Abbas, qui a récemment jugé que Washington était « sérieux » dans sa volonté trouver une « solution à la question palestinienne », intervient deux mois et demi après celle du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.
« Il n’y a aucune raison qu’il n’y ait pas de paix entre Israël et les Palestiniens, pas la moindre raison », affirmait la semaine dernière à l’agence Reuters Donald Trump, dont la stratégie sur ce dossier reste entourée d’un épais mystère.
Car comme sur nombre de grands dossiers diplomatiques, le magnat de l’immobilier a, de fait, considérablement fait évoluer ses positions par rapport à ses promesses de campagne. S’il a pris ses distances avec la solution à deux États, référence de la communauté internationale depuis des décennies, il a appelé à la « retenue » sur l’expansion des colonies israéliennes dans les Territoires palestiniens occupés.
Donald Trump a également, pour l’heure, mis en sourdine sa promesse de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël et d’y installer l’ambassade américaine. Même si le vice-président Mike Pence a laissé entendre, mardi, que cette hypothèse pourrait revenir sur le devant de la scène.
« Au moment où nous parlons, (le président) se penche avec attention sur un déplacement de l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem », a-t-il lancé, sans autres précisions, à l’occasion d’une cérémonie pour marquer la journée de l’Indépendance, fête nationale israélienne.
Pas d’attentes démesurées
Nombre d’analystes mettent en garde contre la tentation d’attentes démesurées autour de ce premier face-à-face dans le Bureau ovale entre Donald Trump et Mahmoud Abbas.
Le 45e président des États-Unis connaît les échecs de ses prédécesseurs, Barack Obama en tête, qui promettait, à l’aube de sa présidence, d’œuvrer « avec pugnacité » à une paix durable entre Israël et les Palestiniens. Ces derniers réclament un État indépendant dans les frontières de 1967, ayant pour capitale Jérusalem-Est, ce qui signifie la fin de 50 ans d’occupation de la Cisjordanie, de la bande de Gaza et de la partie majoritairement palestinienne de la Ville sainte.
Sur place, les Palestiniens semblent partagés sur l’impact qu’aura cette visite, autant qu’ils sont profondément divisés sur la posture à adopter face aux Israéliens. Et ce, à l’image des dissensions profondes entre le Hamas, le mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza qui refuse les négociations directes avec Israël, et l’Autorité palestinienne.
Avec AFP
La visite de Mahmoud Abbas, qui a récemment jugé que Washington était « sérieux » dans sa volonté trouver une « solution à la question palestinienne », intervient deux mois et demi après celle du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.
« Il n’y a aucune raison qu’il n’y ait pas de paix entre Israël et les Palestiniens, pas la moindre raison », affirmait la semaine dernière à l’agence Reuters Donald Trump, dont la stratégie sur ce dossier reste entourée d’un épais mystère.
Car comme sur nombre de grands dossiers diplomatiques, le magnat de l’immobilier a, de fait, considérablement fait évoluer ses positions par rapport à ses promesses de campagne. S’il a pris ses distances avec la solution à deux États, référence de la communauté internationale depuis des décennies, il a appelé à la « retenue » sur l’expansion des colonies israéliennes dans les Territoires palestiniens occupés.
Donald Trump a également, pour l’heure, mis en sourdine sa promesse de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël et d’y installer l’ambassade américaine. Même si le vice-président Mike Pence a laissé entendre, mardi, que cette hypothèse pourrait revenir sur le devant de la scène.
« Au moment où nous parlons, (le président) se penche avec attention sur un déplacement de l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem », a-t-il lancé, sans autres précisions, à l’occasion d’une cérémonie pour marquer la journée de l’Indépendance, fête nationale israélienne.
Pas d’attentes démesurées
Nombre d’analystes mettent en garde contre la tentation d’attentes démesurées autour de ce premier face-à-face dans le Bureau ovale entre Donald Trump et Mahmoud Abbas.
Le 45e président des États-Unis connaît les échecs de ses prédécesseurs, Barack Obama en tête, qui promettait, à l’aube de sa présidence, d’œuvrer « avec pugnacité » à une paix durable entre Israël et les Palestiniens. Ces derniers réclament un État indépendant dans les frontières de 1967, ayant pour capitale Jérusalem-Est, ce qui signifie la fin de 50 ans d’occupation de la Cisjordanie, de la bande de Gaza et de la partie majoritairement palestinienne de la Ville sainte.
Sur place, les Palestiniens semblent partagés sur l’impact qu’aura cette visite, autant qu’ils sont profondément divisés sur la posture à adopter face aux Israéliens. Et ce, à l’image des dissensions profondes entre le Hamas, le mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza qui refuse les négociations directes avec Israël, et l’Autorité palestinienne.
Avec AFP
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