Pour la force onusienne, un pick-up armé a fait feu sur ses positions et entraîné par conséquent une réplique. Un responsable du MNLA affirme catégoriquement que c'est l'hélicoptère onusien qui a tiré en premier.
A Kidal, ville située à trois heures de pistes de Tabankort, c'est le retour du convoi qui transportait les victimes et les blessés - mardi soir - qui a provoqué la colère de la population. Un responsable local parle d'un « carnage » et annonce un bilan de 11 morts et 21 blessés du côté des combattants des groupes armés.
Ce mercredi matin, la foule s'est donc massée au niveau de l'aéroport dont le principal slogan scandé était : « Azawad oui, Minusma non ». Les barbelés qui protégeaient la piste en terre ont été enlevés et des groupes électrogènes brulés. Les soldats des Nations unies, après avoir tiré des gaz lacrymogènes, se sont retirés dans leur camp.
En fin de matinée, une réunion s'est tenue chez l'amenokal, le chef coutumier. Un officier de la force française Barkhane était présent. Un responsable local s'est ensuite rendu à l'aéroport pour calmer les manifestants.
Les boutiques sont, pour l’heure, fermées et la population reste sur le qui-vive. Si un calme précaire est revenu, la confiance entre la Minusma et les groupes armés est pour le moment rompue.
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