
Le Syndicat autonome des agents des impôts et domaines (SAID) a organisé, hier jeudi 1er mai à l’occasion de la Fête du travail, un panel sur « Le positionnement stratégique de la Direction générale des Impôts et des Domaines (DGID) dans les politiques foncières et domaniales de l’État du Sénégal : enjeux et perspectives ». L’ancien directeur général des Domaines, Mame Boye Diao, a profité de cette tribune pour revenir sur son passage à la DGID, marqué par une convocation de la Division des investigations criminelles (DIC) dans l’affaire foncière du tribunal de Pikine-Guédiawaye.
« Avant de quitter la DGID, j’avais 23 ans de carrière, durant lesquels j’ai occupé plusieurs postes. Grâce à Allah, c’était un parcours riche. Mais mes trois années aux Domaines restent un cauchemar. Très peu d’agents y terminent leur carrière sans être convoqués par la Gendarmerie », a-t-il confié, plaidant pour une « protection » des fonctionnaires de la DGID. Il a pointé du doigt les décideurs : « Tout ce qui se passe dans la politique foncière relève de la responsabilité du décisionnaire ».
Avant d'enchainer : « Nous avons les compétences, les diplômes et les ressources pour produire les textes nécessaires, mais ils ne sont pas appliqués ».
Évoquant l’affaire des 2 hectares de l’ancien ministre Ismaïla Madior Fal, dont la tentative de traduction devant la Haute Cour de justice avait fait polémique, M. Diao a révélé : « À la DGID, nous avons les ressources humaines pour réformer, mais nous ne sommes pas prêts à rompre avec les pratiques actuelles. Le syndicat doit convaincre les décideurs de tracer une voie claire. »
Il poursuit : « Au niveau du syndicat, il faut réfléchir à cela et faire accepter aux décisionnaires qu'il faut résolument qu'on vous donne un chemin clair. Moi, je vous explique et c'est pour faire une digression par rapport à ce qui m'est arrivé dernièrement. Comment voulez-vous que mon ministre de tutelle me demande de mettre une assiette de 2 ha pour une telle institution et après, ils viennent me demander où sont passés les restes. C'est le ministre qui me demande d'exécuter et j'ai exécuté. C'est le ministre ou le Président qui te disent fais ça, et j'exécute ».
« Avant de quitter la DGID, j’avais 23 ans de carrière, durant lesquels j’ai occupé plusieurs postes. Grâce à Allah, c’était un parcours riche. Mais mes trois années aux Domaines restent un cauchemar. Très peu d’agents y terminent leur carrière sans être convoqués par la Gendarmerie », a-t-il confié, plaidant pour une « protection » des fonctionnaires de la DGID. Il a pointé du doigt les décideurs : « Tout ce qui se passe dans la politique foncière relève de la responsabilité du décisionnaire ».
Avant d'enchainer : « Nous avons les compétences, les diplômes et les ressources pour produire les textes nécessaires, mais ils ne sont pas appliqués ».
Évoquant l’affaire des 2 hectares de l’ancien ministre Ismaïla Madior Fal, dont la tentative de traduction devant la Haute Cour de justice avait fait polémique, M. Diao a révélé : « À la DGID, nous avons les ressources humaines pour réformer, mais nous ne sommes pas prêts à rompre avec les pratiques actuelles. Le syndicat doit convaincre les décideurs de tracer une voie claire. »
Il poursuit : « Au niveau du syndicat, il faut réfléchir à cela et faire accepter aux décisionnaires qu'il faut résolument qu'on vous donne un chemin clair. Moi, je vous explique et c'est pour faire une digression par rapport à ce qui m'est arrivé dernièrement. Comment voulez-vous que mon ministre de tutelle me demande de mettre une assiette de 2 ha pour une telle institution et après, ils viennent me demander où sont passés les restes. C'est le ministre qui me demande d'exécuter et j'ai exécuté. C'est le ministre ou le Président qui te disent fais ça, et j'exécute ».
Autres articles
-
En images – Côte d’Ivoire : le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko reçu en audience par le Président Alassane Ouattara
-
Le nom de son parti fraîchement annoncé, Barthélémy Dias accusé de plagiat par les proches du ministre Cheikh Tidiane Dieye
-
Abidjan : Ousmane Sonko rencontre Amadou Hott après son échec à la présidence de la BAD
-
Prison de Rebeuss : Moustapha Diop incarcéré dans une cellule « VIP »
-
Abidjan : Ousmane Sonko reçoit le nouveau président de la BAD, Sidi Ould Tah