Dans un communiqué daté de mercredi, Rabat accuse la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma de "tenter par de nouvelles manœuvres de contrarier la décision du Maroc de regagner sa place naturelle et légitime au sein de sa famille institutionnelle panafricaine".
Le roi du Maroc Mohammed VI a entrepris depuis plusieurs mois une démarche visant à réintégrer son pays dans l'UA.
Le Maroc a démissionné de l'organisation panafricaine depuis 1984 en guise de protestation contre l'admission de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), qu'il considère comme faisant partie de son territoire
Dans le communiqué, le ministère des Affaires étrangères du royaume accuse Mme Dlamini-Zuma d'avoir "retardé, de manière injustifiée, la diffusion de la demande du Maroc aux membres de l'UA".
Le Maroc dit avoir fait parvenir sa demande de réintégration depuis septembre dernier et affirme que Nkosazana Dlamini-Zuma "poursuit son élan d'obstruction" du dossier marocain, "en improvisant une nouvelle exigence procédurale, inédite et sans fondement".
La présidente de la Commission de l'UA aurait "arbitrairement" rejeté des "lettres de soutien au Maroc des Etats membres" de l'organisation, selon Rabat.
Neutralité
Le Maroc accuse Mme Dlamini-Zuma de se mettre "en contradiction avec son devoir de neutralité".
Le retour du royaume dans l'UA doit être validé par un vote des Etats membres à la majorité des deux tiers.
Il donne lieu à une sourde lutte d'influence avec l'Algérie, dans les couloirs de l'organisation, qui doit se réunir en sommet début 2017 à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne.
Alger défend l'indépendance de la RASD, une ex-colonie espagnole contrôlée depuis 1975 par le Maroc.
Rabat mène depuis plusieurs mois une vaste offensive diplomatique pour obtenir les soutiens nécessaires à sa réintégration.
Le Maroc dit avoir fait parvenir sa demande de réintégration depuis septembre dernier et affirme que Nkosazana Dlamini-Zuma "poursuit son élan d'obstruction" du dossier marocain, "en improvisant une nouvelle exigence procédurale, inédite et sans fondement".
La présidente de la Commission de l'UA aurait "arbitrairement" rejeté des "lettres de soutien au Maroc des Etats membres" de l'organisation, selon Rabat.
Neutralité
Le Maroc accuse Mme Dlamini-Zuma de se mettre "en contradiction avec son devoir de neutralité".
Le retour du royaume dans l'UA doit être validé par un vote des Etats membres à la majorité des deux tiers.
Il donne lieu à une sourde lutte d'influence avec l'Algérie, dans les couloirs de l'organisation, qui doit se réunir en sommet début 2017 à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne.
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