
Le collectif des sages-femmes du département de Mbacké, dans la région de Diourbel, a, à l’instar de leurs collègues officiant dans les autres hôpitaux du pays, observé « une journée sans sages-femmes » jeudi. Pour calmer les choses et réduire les dégâts, les blouses blanches ont été reçues par le Khalife générale des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké.
Mais, la rencontre n’a apparemment pas eu d’impact sur elles. En effet, au sortir de leur tête-tête avec le guide religieux, elles ont réitéré leur mot d’ordre de grève à savoir "la libération de leurs collègues de Louga (ouest) et la démission du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr".
« Nous voulons vraiment que la justice fasse son travail et nous exigeons la liberté immédiate de nos collègues », a déclaré Aicha Kane, sage-femme au poste de santé de Darou Salam et porte-parole du jour.
Elle a tenu à rappeler qu’elles (sages-femmes) ont juré de combattre « la mortalité maternelle, la mortalité néonatale. On est là tous les jours à travailler sans sursis et dans quelles conditions ? », s’est-elle interrogée.
A l’en croire, elles ont eu des collègues qui ont perdu la vie en accouchant et pourtant, a-t-elle souligné, « on continue de travailler ». Elle a informé par la même occasion, qu’elles ont perdu, l’année dernière (2020) durant le Covid-19, « une collègue dans d’atroces conditions et pourtant on a continué à travailler ».
Ces sages-femmes, très déterminées à poursuivre leur combat, ont exigé la démission de Diouf Sarr. « Il devait être à nos côtés mais il s’est constitué en tribunal et nous a mis en mal avec la population », a martelé Aicha Kane.
Avant de conclure sur les ondes de la Rfm, « vu que tous ce qui arrive, on dit que c’est la responsabilité de la sage-femme, on exige maintenant de l’Etat d’excellentes conditions de travail ».
Mais, la rencontre n’a apparemment pas eu d’impact sur elles. En effet, au sortir de leur tête-tête avec le guide religieux, elles ont réitéré leur mot d’ordre de grève à savoir "la libération de leurs collègues de Louga (ouest) et la démission du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr".
« Nous voulons vraiment que la justice fasse son travail et nous exigeons la liberté immédiate de nos collègues », a déclaré Aicha Kane, sage-femme au poste de santé de Darou Salam et porte-parole du jour.
Elle a tenu à rappeler qu’elles (sages-femmes) ont juré de combattre « la mortalité maternelle, la mortalité néonatale. On est là tous les jours à travailler sans sursis et dans quelles conditions ? », s’est-elle interrogée.
A l’en croire, elles ont eu des collègues qui ont perdu la vie en accouchant et pourtant, a-t-elle souligné, « on continue de travailler ». Elle a informé par la même occasion, qu’elles ont perdu, l’année dernière (2020) durant le Covid-19, « une collègue dans d’atroces conditions et pourtant on a continué à travailler ».
Ces sages-femmes, très déterminées à poursuivre leur combat, ont exigé la démission de Diouf Sarr. « Il devait être à nos côtés mais il s’est constitué en tribunal et nous a mis en mal avec la population », a martelé Aicha Kane.
Avant de conclure sur les ondes de la Rfm, « vu que tous ce qui arrive, on dit que c’est la responsabilité de la sage-femme, on exige maintenant de l’Etat d’excellentes conditions de travail ».
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