Monsieur Mbodji, avez-vous été consulté au préalable sur les nouvelles modalités de passation en classe supérieure pour les apprenants en classe intermédiaire ?
Quelques syndicats qui sont devenus leurs amis maintenant et partenaires ont été consultés. Et je dis que ce sont les syndicats de G7. Même s’ils ne veulent pas l’assumer. Maintenant, je vois que certains sortent pour dire qu’ils n’ont pas été consultés. Mais quoi qu’il en soit, le ministre les accuse d’être au courant de la décision. Mais je considère que quelque soit la personne consultée, d’ailleurs ce qui n’est pas notre cas, la décision est catastrophique pour l’avenir de l’école sénégalaise. Parce que l’école est le pourvoyeur de ressources humaines pour tous les secteurs d’activités. Aujourd’hui, ce sont ces mesures-là que tout le peuple sénégalais devrait combattre avec nous. Parce que les parents, en laissant leurs enfants passer en classe supérieure sans apprendre les contenus, sans maîtriser le programme, se réjouissent de cette décision. Je dis aux parents que l’Etat a fui ses responsabilités et différer l’exclusion de leurs enfants. L’Etat ne fait qu’endormir les parents et exclure leurs enfants dans un (1) ou deux (2) ans… on ne parlera plus de la pandémie.
Pensez vous que cette nouvelle méthode ne favorise pas ou ne participe pas davantage à la baisse du niveau scolaire ?
Je le répète, c’est une décision catastrophique pour l’avenir du pays. Parce que ces enfants-là seront demain des journalistes, des magistrats, des médecins et autres. Ils vont occuper des postes stratégiques dans ce pays et auront un problème de niveau comme on est en train de le constater là. Dans tous les niveaux, il y a une baisse de niveau et maintenant l’Etat veut donner un coup de grâce à un système qui était à genou et le mettre à terre. Et si on laisse passer ces nouvelles modalités, c’est fini pour notre pays ! Le Sénégal va régresser dans le classement de Shanghai, et même en Afrique où on était envié par rapport à notre système éducatif performant. Nous allons sombrer.
C’est un système de sabotage dicté depuis plusieurs années par le Président Macky Sall et de son gouvernement. Depuis plusieurs années, la Banque mondiale et la Fmi demandent à ce qu’on rabaisse les Standards qu’on sabote l’école, qu’on ferme les écoles publiques pour permettre aux écoles privées de foisonner parce qu’on dit un peu partout y a trop d’argent dans notre système éducatif. Comme ça l’Etat ne va plus construire des écoles, ni recruter d’enseignants etc.…Et c’est ça le projet Machiavélique qui se cache derrière cette décision.
A votre niveau que comptez-vous faire pour sauver les apprenants ?
Ce que nous pouvons faire c’est dénoncer pour que le peuple sénégalais, dans l’écrasante majorité des familles qui n’ont pas les moyens et qu sont dans les écoles de comprennent ce qui se cache derrière cette décision. Je ne parle pas de ses écoles qui sont au cœur de Plateau (centre-ville de Dakar). D’ailleurs c’est eux qu’ils veulent sauver.
A votre avis, ne serait-il pas plus judicieux de déclarer alors l’année blanche vu la situation sanitaire empire de jour en jour ou pensez-vous qu’il est toujours possible de récupérer l’année ?
Je vous dis que l’année est déjà blanche. L’année était récupérable et nous avons trouvé une solution de récupération. Mais l’Etat ne veut pas aller dans ce sens. Nous avions proposé de prolonger l’année jusqu’en décembre pour organiser les examens. Quand ils veulent rattraper l’année en faisant un mois de cours (le mois de juillet) et faire les examens en août seulement, pour cinq (5) mois perdus, c’est sacrifier les enfants des pauvres et sauver ceux des nantis. Vous, vous parlez des classes intermédiaires mais ce qui sont en classe d’examens sont les plus touchés.
Ils ont refusé de prolonger l’année jusqu’en décembre parce que les enfants des riches qui ont des pré-inscriptions doivent se rendre en Europe pour leurs pré-inscriptions dans les universités en Europe qui démarrent en mi-septembre pendant les autres vont rester là.
Quelques syndicats qui sont devenus leurs amis maintenant et partenaires ont été consultés. Et je dis que ce sont les syndicats de G7. Même s’ils ne veulent pas l’assumer. Maintenant, je vois que certains sortent pour dire qu’ils n’ont pas été consultés. Mais quoi qu’il en soit, le ministre les accuse d’être au courant de la décision. Mais je considère que quelque soit la personne consultée, d’ailleurs ce qui n’est pas notre cas, la décision est catastrophique pour l’avenir de l’école sénégalaise. Parce que l’école est le pourvoyeur de ressources humaines pour tous les secteurs d’activités. Aujourd’hui, ce sont ces mesures-là que tout le peuple sénégalais devrait combattre avec nous. Parce que les parents, en laissant leurs enfants passer en classe supérieure sans apprendre les contenus, sans maîtriser le programme, se réjouissent de cette décision. Je dis aux parents que l’Etat a fui ses responsabilités et différer l’exclusion de leurs enfants. L’Etat ne fait qu’endormir les parents et exclure leurs enfants dans un (1) ou deux (2) ans… on ne parlera plus de la pandémie.
Pensez vous que cette nouvelle méthode ne favorise pas ou ne participe pas davantage à la baisse du niveau scolaire ?
Je le répète, c’est une décision catastrophique pour l’avenir du pays. Parce que ces enfants-là seront demain des journalistes, des magistrats, des médecins et autres. Ils vont occuper des postes stratégiques dans ce pays et auront un problème de niveau comme on est en train de le constater là. Dans tous les niveaux, il y a une baisse de niveau et maintenant l’Etat veut donner un coup de grâce à un système qui était à genou et le mettre à terre. Et si on laisse passer ces nouvelles modalités, c’est fini pour notre pays ! Le Sénégal va régresser dans le classement de Shanghai, et même en Afrique où on était envié par rapport à notre système éducatif performant. Nous allons sombrer.
"Le FMI et la Banque mondiale prônent la fermeture des écoles publiques au Sénégal"
C’est un système de sabotage dicté depuis plusieurs années par le Président Macky Sall et de son gouvernement. Depuis plusieurs années, la Banque mondiale et la Fmi demandent à ce qu’on rabaisse les Standards qu’on sabote l’école, qu’on ferme les écoles publiques pour permettre aux écoles privées de foisonner parce qu’on dit un peu partout y a trop d’argent dans notre système éducatif. Comme ça l’Etat ne va plus construire des écoles, ni recruter d’enseignants etc.…Et c’est ça le projet Machiavélique qui se cache derrière cette décision.
A votre niveau que comptez-vous faire pour sauver les apprenants ?
Ce que nous pouvons faire c’est dénoncer pour que le peuple sénégalais, dans l’écrasante majorité des familles qui n’ont pas les moyens et qu sont dans les écoles de comprennent ce qui se cache derrière cette décision. Je ne parle pas de ses écoles qui sont au cœur de Plateau (centre-ville de Dakar). D’ailleurs c’est eux qu’ils veulent sauver.
A votre avis, ne serait-il pas plus judicieux de déclarer alors l’année blanche vu la situation sanitaire empire de jour en jour ou pensez-vous qu’il est toujours possible de récupérer l’année ?
Je vous dis que l’année est déjà blanche. L’année était récupérable et nous avons trouvé une solution de récupération. Mais l’Etat ne veut pas aller dans ce sens. Nous avions proposé de prolonger l’année jusqu’en décembre pour organiser les examens. Quand ils veulent rattraper l’année en faisant un mois de cours (le mois de juillet) et faire les examens en août seulement, pour cinq (5) mois perdus, c’est sacrifier les enfants des pauvres et sauver ceux des nantis. Vous, vous parlez des classes intermédiaires mais ce qui sont en classe d’examens sont les plus touchés.
Ils ont refusé de prolonger l’année jusqu’en décembre parce que les enfants des riches qui ont des pré-inscriptions doivent se rendre en Europe pour leurs pré-inscriptions dans les universités en Europe qui démarrent en mi-septembre pendant les autres vont rester là.
Autres articles
-
Trafic d'avortements clandestins : une déléguée médicale et ses présumés complices risquent 02 ans de prison
-
Cybercriminalité : arrêté par la DSC pour « menaces et apologie de crime », Cheikh Ndiaye présente ses excuses
-
Héliconia Sénégal Sas: un contentieux juridique éclate entre actionnaires sur la distribution de dividendes
-
Litige financier avec Ascot Commodities : le tribunal tranche en faveur de Bocar Samba Dièye
-
Marché des ordinateurs de l’UN-CHK : la DCMP accuse le ministère de l'enseignement supérieur de manquements





Trafic d'avortements clandestins : une déléguée médicale et ses présumés complices risquent 02 ans de prison


