Des modifications apportées au projet de code de la presse peuvent «constituer une restriction à la liberté de la presse», dixit la CAP (Coordination des Associations de Presse) qui dénonce ainsi les «différents réaménagements (opérés) au palais (de la République), en Conseil des ministres, puis à l’Assemblée nationale».
Le projet de code de la presse «était consensuel» au début, mais «on a constaté que certaines choses ont été glissées» dans le texte, fulmine Bacary Domingo Mané.
Le porte-parole de la CAP qui ajoute que ces modifications vont «constituer une restriction à la liberté de la presse», annonce qu’ils vont entrer en contact avec les députés pour que des «amendements» soient introduits.
Lesdites modifications concernant surtout le statut du journaliste, la CAP récuse le fait que le gouvernement exige de tout prétendant à ce statut de «séjourner pendant quatre (4) ans dans une rédaction avant de passer devant une commission» d’évaluation de ses compétences, s’il n’est pas formé par une école de journalisme.
«Quelqu’un qui a la licence n’a pas besoin de faire quatre (4) ans. Nous avions proposé deux (2) ans, ce qui a été modifié», pestent les journalistes qui indiquent qu’ils « (vont se) battre pour qu’on revienne à la durée de deux (2) ans». «C’est une question d’équité», expliquent-ils.
Sur un autre volet, «on demande des amendes de 100 millions et 50 millions de francs CFA», concernant «les sanctions pénales et pécuniaires», renseigne Bacary Domingo Mané.
«Aucune entreprise de presse ne pourra supporter de telles sanctions » jugées «exorbitantes», avertit-il.
Dans la mesure où «la dépénalisation des délits de presse a été retirée du texte, il n’y a aucune raison que les sanctions pécuniaires soient maintenues», martèle-t-il.
Contre l’introduction de « la notion de secret-défense », il dit par ailleurs craindre pour « la liberté de presse ». Mais, «globalement, nous sommes satisfaits. Nous souhaitons vivement que ce code soit voté…», tempère le journaliste.
Aussi, entre restauration de la carte nationale de presse, la création d’un «fonds d’appui et de développement de la presse», qui sera doté de «plusieurs milliards de francs CFA» et le statut «très clair» du journaliste, la CAP se réjouit de la teneur du projet de Code de la presse.
Adopté en commission technique ce 20 juin 2017, le projet de Code de la presse sera examiné en séance plénière, ce mardi.
Le projet de code de la presse «était consensuel» au début, mais «on a constaté que certaines choses ont été glissées» dans le texte, fulmine Bacary Domingo Mané.
Le porte-parole de la CAP qui ajoute que ces modifications vont «constituer une restriction à la liberté de la presse», annonce qu’ils vont entrer en contact avec les députés pour que des «amendements» soient introduits.
Lesdites modifications concernant surtout le statut du journaliste, la CAP récuse le fait que le gouvernement exige de tout prétendant à ce statut de «séjourner pendant quatre (4) ans dans une rédaction avant de passer devant une commission» d’évaluation de ses compétences, s’il n’est pas formé par une école de journalisme.
«Quelqu’un qui a la licence n’a pas besoin de faire quatre (4) ans. Nous avions proposé deux (2) ans, ce qui a été modifié», pestent les journalistes qui indiquent qu’ils « (vont se) battre pour qu’on revienne à la durée de deux (2) ans». «C’est une question d’équité», expliquent-ils.
Sur un autre volet, «on demande des amendes de 100 millions et 50 millions de francs CFA», concernant «les sanctions pénales et pécuniaires», renseigne Bacary Domingo Mané.
«Aucune entreprise de presse ne pourra supporter de telles sanctions » jugées «exorbitantes», avertit-il.
Dans la mesure où «la dépénalisation des délits de presse a été retirée du texte, il n’y a aucune raison que les sanctions pécuniaires soient maintenues», martèle-t-il.
Contre l’introduction de « la notion de secret-défense », il dit par ailleurs craindre pour « la liberté de presse ». Mais, «globalement, nous sommes satisfaits. Nous souhaitons vivement que ce code soit voté…», tempère le journaliste.
Aussi, entre restauration de la carte nationale de presse, la création d’un «fonds d’appui et de développement de la presse», qui sera doté de «plusieurs milliards de francs CFA» et le statut «très clair» du journaliste, la CAP se réjouit de la teneur du projet de Code de la presse.
Adopté en commission technique ce 20 juin 2017, le projet de Code de la presse sera examiné en séance plénière, ce mardi.
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