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Mor Sarr, secrétaire administratif de la section communale de Pastef, Ndiaganiao : Diomaye Faye doit rompre avec les stéréotypes de l'exercice du pouvoir

Mardi 2 avril 2024, marque le début du mandat de Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Ce dernier agé seulement de 44 ans, va diriger le Sénégal pendant 5 ans, jusqu'en 2029. Le discours qu'il a tenu hier, lors de son prestation de serment á Diamniadio, a marqué les esprits. Diomaye Faye a montré les signes d'un président de la République qui a la tête sur les épaules. Ce que confirme Mor Sarr, secrétaire administratif de la section communale de Pastef Ndiaganiao, son village natale. " Il ne sera pas emporté par l’euphorie du pouvoir. Je suis de ceux qui pensent que le pouvoir ne va pas lui monter sur la tête", a-t-il déclaré dans un entretien avec PressAfrik.



Je pense que le Président  Bassirou Diomaye Faye  ne sera pas emporté par l’euphorie du pouvoir. Je suis de ceux qui pensent que le pouvoir ne va pas lui monter sur la tête. Diomaye et Sonko sont  deux hommes qui font tout dans la pondération et donc nous pouvons présager de lendemains meilleurs avec eux. On peut déjà dire que cela fait trois ans que Sonko est au pouvoir. Parce que c’est quelqu’un qui a un pouvoir d’influence et des capacités de mobilisation. Qui ne laisse personne indifférent. Je pense qu' à part les nominations et l’argent, il y a pas autre chose qui peut altérer leur objectif.
 

Comment les habitants de Ndiaganiao ont vécu la cérémonie d’investiture de Bassirou Diomaye Faye?

Il y avait beaucoup d'émotions dans la contrée. Les gens l’ont vécu avec beaucoup de joie. Et ça se comprend. Quand tu portes un jeune de ton village que tu as vu grandir ou avec qui tu as grandi à certaines stations, tu ne peux pas vivre cette cérémonie sans émotion.  Donc, c’est tout Ndiaganiao qui s’est mobilisé hier pour vivre cette fête. C’était quand même une fête même si tout a été fait dans la sobriété. 

Et comment avez-vous perçu le discours d’investiture de Bassirou Diomaye Faye?

Son discours d’hier a été vraiment, un discours responsable qui a rompu avec les stéréotypes. Et à travers, le discours j’ai reconnu l’homme. Car c’était un homme empreint d’un nouveau sursaut pour changer les choses. Et je pense qu’hier, il était dans les habits d’un président de la République.

Quels sont les axes sur lesquels vous attendez le plus le président de la République?

Je pense qu’ils (Diomaye et son Premier ministre Sonko) vont tout de suite s’attaquer  à la cherté de la vie. Les prix sont extrêmement élevés, il faut les baisser pour soulager les populations. Je pense qu’ils sont en train de s’y atteler. Bassirou Diomaye depuis son élection, il est en train de mettre les bouchées doubles pour trouver des solutions aux problèmes des Sénégalais. En les voyant hier,  tu sais que ce sont des gens pressés qui cherchent et veulent aller de l’avant. Mais cela n’est pas un problème. Car ce sont des gens qui se sont longtemps préparés à exercer leurs nouvelles fonctions
Grosso modo, je pense qu’il y a  urgence au niveau de  la cherté de la vie, la révision de certains contrats dans lesquels le Sénégal est lésé et enfin essayer de soulager le secteur privé national pour les aider à se déployer afin de pouvoir créer des emplois.  Le chômage des jeunes restent un point de pression et si on ne le règle pas la patience ne va pas durer. 
En tout cas, je lui conseillerai de faire de ces trois mesures ses priorités : le coût de la vie qui impacte tout le monde, la révision de certains contrats et soulager le secteur privé. 

Le Président en tant que fils de paysan va-t-il  prendre les mesures qu’il faut pour l’agriculture?

Je pense que ses ambitions pour l'agriculture, il ne peut pas les appliquer toute suite. Car pour le faire, il faudra d’abord s’attaquer au foncier. Il va falloir passer par une réforme du foncier.  Et il y a toute une nébuleuse autour du foncier. Pour les paysans, je sais qu’ils les appuieront dans les hivernages à venir  en semences et intrants. Mais ce n'est pas cela qui va régler le problème de l’agriculture. 
Le reste sera de réglementer le foncier et de permettre aux paysans d’y avoir accès. Donc, je pense déjà, le nœud du problème c’est de réglementer le foncier. Il faut aussi renforcer les collectivités locales sur les 31 ou 35%  du budget national alloué aux collectivités locales s’ils l’appliquent comme il l’avait dit. De ce fait, ces collectivités pourront aider les paysans à acquérir du matériel ou des intrants. 

L’agriculture peut-elle être le secteur qui va absorber les jeunes?

Une chose est sûre. Des projets comme le PUDC et le PRODAC seront conservés. Parce qu’Ousmane Sonko dans toutes ces critiques a toujours relevé la pertinence du PUDC et du PRODAC. En tout état de cause, les nouvelles autorités ne mettront pas  tout à la poubelle. Comme, je l’ai dit , il des projets pertinents qui méritent d’être améliorés et mis en orbite
 

 

Babou Diallo

Mercredi 3 Avril 2024 - 16:07


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