Ils se renvoient la patate chaude. Accusée sur la mort du détenu qui aurait été ligoté et bâillonné et battu à mort, l’administration pénitentiaire de Rebeuss charge la police. Maleyni Sané est arrivé à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) blessé. En effet, la direction de l’administration se disculpe. Un haut responsable du service, réfute l’accusation. Selon lui, le détenu est arrivé à la MAC avec les blessures auxquelles, il aurait succombées. En thermes clairs, l’administration pénitentiaire de Rebeuss accuse plutôt la police d’avoir torturé Cheikh Maleyni Sané.
Dans tous les cas, les premiers éléments de l’enquête de la Sûreté Urbaine (SU) de Dakar attestent que ce dernier a été tout bonnement tué. Pis, le certificat de genre de mort établi par le Pr Gisèle Woto Gaye, faisant en effet, état de la « présence de multiples plaies au niveau du dos, du cou et du cuir chevelu » qui ont participé à une « mort par strangulation dans un contexte de coups et blessures par objet contendant » et de « blessures au niveau des poignets », un ensemble d’actes de barbarie conduisent à cette thèse effroyable :
« Bâillonné, les mains attachées au dos, Cheikh Maleyni Sané a été battu à mort ». Et en dehors des constats de l’enquête et des éléments du certificat de genre de mort, les éléments de la SU ont recueilli un témoignage capital qui a fini d’enfoncer les gardes pénitentiaires. Selon les deux (2) présumés complices qui ont été épinglés avec le défunt détenu par l’Office Centrale de Répression du Trafic Illicite de Stupéfiants (OCRTIS) pour détention de chanvre indien, Cheikh Maleyni Sané ne présentait aucune blessure au moment d’être déplacé à ladite MAC, livre la Rfm. Ce, dans un contexte où quatre (4) policiers au cœur de la mort d’Ibrahima Samb, jeune apprenti chauffeur de 18 ans à l’issue de l’opération de sécurité dans le département de Mbacké, ont été mis sous mandat de dépôt pas plus tard que le 18 novembre dernier. Waly Almamy Touré, Thiendella Ndiaye, Mame Kor Ndong et Ousmane Ndao de la brigade de recherche de la police du département de Mbacké ont été enfoncés par le rapport d’autopsie qui parlait de plusieures fractures, notamment au cou et dans les membres inférieurs. Des résultats confortent la thèse du meurtre.
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