Parmi les personnes arrêtées au Nicaragua, dimanche 13 juin, figurent plusieurs figures connues du mouvement sandiniste à l'origine de la révolution de 1979, devenues des figures de la dissidence. Dora Maria Tellez et Ana Margarita Vigil Guardian, toutes deux dirigeantes de l'Union pour le renouveau démocratique (Unamos), un parti d'opposition, ont été placées en détention aujourd'hui, a indiqué la police dans un communiqué. Quelques heures plus tard, la police a annoncé l'arrestation du président d'Unamos, Suyen Barahona Cuan, et du vice-président du parti, le général à la retraite et dissident sandiniste Hugo Torres.
Dora Maria Tellez, figure du mouvement sandiniste
Dora Maria Tellez, historienne et âgée de 65 aans, a été commandante de l'un des fronts de la guérilla sandiniste en lutte contre la dictature d'Anastasio Somoza dans les années 70. Elle fut également ministre de la Santé dans les premiers gouvernements sandinistes avant de prendre ses distances avec Daniel Ortega, chef du FSLN, le Front sandiniste, et actuel président du Nicaragua. En 1995, elle participe à la création du MRS, Mouvement de rénovation sandiniste, qui donnera ensuite naissance à Unamos.
Dora Maria Tellez est aussi l'une des voix les plus critiques du gouvernement de Daniel Ortega. En 2018 elle dénonça la répression exercée par le régime contre le mouvement de protestation qui réclamait d'abord l'abandon d'une réforme des retraites puis le départ du couple Ortega. Daniel Ortega et son épouse -qui est vice-présidente- règnent sur le Nicaragua depuis 14 ans et ont mis le pays en coupe réglée.
Selon le communiqué de la police, les quatre détenus « font l'objet d'une enquête pour avoir commis des actes portant atteinte à l'indépendance, à la souveraineté et à l'autodétermination, incitant à l'ingérence étrangère dans les affaires intérieures », entre autres crimes.
En décembre, le Nicaragua a adopté une loi controversée intitulée « Loi pour la défense des droits du peuple à l'indépendance, à la souveraineté et à l'autodétermination pour la paix », qui punit de peines de prison les personnes qui encouragent l'intervention étrangère.
Une douzaine de dirigeants de l'opposition, dont quatre candidats à l'élection présidentielle, ont été arrêtés par la police depuis début juin, à la demande du gouvernement Ortega. La première était Cristiana Chamorro, fille de l'ancienne présidente Violeta Barrios de Chamorro (1990-1997), accusée de blanchiment d'argent par l'intermédiaire d'une fondation promouvant la liberté de la presse et portant le nom de sa mère. Elle est depuis assignée à résidence.
Des élections générales sont prévues au mois de novembre prochain et Mme Chamorro était considérée comme une adversaire sérieuse pour le président Ortega.
Au moins trois autres possibles candidats à la présidentielle ont également été arrêtés : Felix Maradiaga, pré-candidat à la présidentielle pour une plateforme de la société civile qui avait soutenu les grandes manifestations antigouvernementales de 2018, Juan Sebastian Chamorro Garcia et Arturo Cruz.
Dora Maria Tellez, figure du mouvement sandiniste
Dora Maria Tellez, historienne et âgée de 65 aans, a été commandante de l'un des fronts de la guérilla sandiniste en lutte contre la dictature d'Anastasio Somoza dans les années 70. Elle fut également ministre de la Santé dans les premiers gouvernements sandinistes avant de prendre ses distances avec Daniel Ortega, chef du FSLN, le Front sandiniste, et actuel président du Nicaragua. En 1995, elle participe à la création du MRS, Mouvement de rénovation sandiniste, qui donnera ensuite naissance à Unamos.
Dora Maria Tellez est aussi l'une des voix les plus critiques du gouvernement de Daniel Ortega. En 2018 elle dénonça la répression exercée par le régime contre le mouvement de protestation qui réclamait d'abord l'abandon d'une réforme des retraites puis le départ du couple Ortega. Daniel Ortega et son épouse -qui est vice-présidente- règnent sur le Nicaragua depuis 14 ans et ont mis le pays en coupe réglée.
Selon le communiqué de la police, les quatre détenus « font l'objet d'une enquête pour avoir commis des actes portant atteinte à l'indépendance, à la souveraineté et à l'autodétermination, incitant à l'ingérence étrangère dans les affaires intérieures », entre autres crimes.
En décembre, le Nicaragua a adopté une loi controversée intitulée « Loi pour la défense des droits du peuple à l'indépendance, à la souveraineté et à l'autodétermination pour la paix », qui punit de peines de prison les personnes qui encouragent l'intervention étrangère.
Une douzaine de dirigeants de l'opposition, dont quatre candidats à l'élection présidentielle, ont été arrêtés par la police depuis début juin, à la demande du gouvernement Ortega. La première était Cristiana Chamorro, fille de l'ancienne présidente Violeta Barrios de Chamorro (1990-1997), accusée de blanchiment d'argent par l'intermédiaire d'une fondation promouvant la liberté de la presse et portant le nom de sa mère. Elle est depuis assignée à résidence.
Des élections générales sont prévues au mois de novembre prochain et Mme Chamorro était considérée comme une adversaire sérieuse pour le président Ortega.
Au moins trois autres possibles candidats à la présidentielle ont également été arrêtés : Felix Maradiaga, pré-candidat à la présidentielle pour une plateforme de la société civile qui avait soutenu les grandes manifestations antigouvernementales de 2018, Juan Sebastian Chamorro Garcia et Arturo Cruz.
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