Ils étaient tous présents sur la grande place publique de la préfecture de Banibangou, non loin de la frontière malienne, pour célébrer une journée exceptionnelle : le retour de la paix et de la cohésion sociale entre les cinq communautés nomades et sédentaires du canton de Tondikiwindi.
Les habitants de cette zone, qui jadis cohabitaient pacifiquement, se sont entretués pendant plus de vingt ans à cause de la gestion des ressources naturelles, l’eau et le pâturage. L’arrivée des jihadistes a encore exacerbé le conflit intercommunautaire.
Les communautés demandent le soutien de l’État
C’est donc pour enterrer la hache de guerre qu’un forum a réuni tous les représentants des communautés touarègue, arabe, zarma, haoussa et peule, pour une coexistence pacifique. Un accord de paix de huit pages a été signé par les représentants de ces communautés en présence de grands témoins : les chefs religieux, les chefs de village, le coordinateur des groupes d’auto-défense, l’administration régionale et le ministre de l’Intérieur, initiateur du forum.
Les parties s’engagent entre autres à renforcer la dynamique de paix en pardonnant tous les actes passés et en diffusant des messages de cohésion et d’apaisement.
À l’État, les communautés demandent de soutenir la dynamique de réconciliation, de réhabiliter les villages détruits, la réouverture des classes, des centres de santé et les marchés hebdomadaires.
Les habitants de cette zone, qui jadis cohabitaient pacifiquement, se sont entretués pendant plus de vingt ans à cause de la gestion des ressources naturelles, l’eau et le pâturage. L’arrivée des jihadistes a encore exacerbé le conflit intercommunautaire.
Les communautés demandent le soutien de l’État
C’est donc pour enterrer la hache de guerre qu’un forum a réuni tous les représentants des communautés touarègue, arabe, zarma, haoussa et peule, pour une coexistence pacifique. Un accord de paix de huit pages a été signé par les représentants de ces communautés en présence de grands témoins : les chefs religieux, les chefs de village, le coordinateur des groupes d’auto-défense, l’administration régionale et le ministre de l’Intérieur, initiateur du forum.
Les parties s’engagent entre autres à renforcer la dynamique de paix en pardonnant tous les actes passés et en diffusant des messages de cohésion et d’apaisement.
À l’État, les communautés demandent de soutenir la dynamique de réconciliation, de réhabiliter les villages détruits, la réouverture des classes, des centres de santé et les marchés hebdomadaires.
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