C’est après quatre jours de garde à vue à la police judiciaire de Niamey que le journaliste Idrissa Soumana Maiga a été présenté lundi au doyen des juges d’instruction du pays. Il a été interrogé pendant plusieurs heures durant sa détention.
Sa remise en liberté était attendue par les organisations de la presse nigérienne. Pour Moudi Moussa, président du cadre d'action des professionnels des médias du Niger, c’est la loi de la presse qui est applicable dans ce genre de situation : « L’ordonnance 2010/35 dépénalise le délit commis par voix de presse. En cas de délit, la détention préventive est interdite, le juge ne peut décerner ni mandat de dépôt, ni mandat d’arrêt. La place de Maiga ne devrait pas être derrière les barreaux. »
Des arguments rejetés, pour l’heure, par le doyen des juges d’instruction qui, « au motif des nécessités de l’enquête », a placé Idrissa Soumana Maiga en détention provisoire.
Dans son édition du jeudi 25 avril, le journal L’enquêteur titrait sur l’installation d’équipements d’écoute par des agents russes révélée dans le journal français Le Figaro. « Si ces informations sont avérées, cela soulève une multitude de questions et préoccupations graves quant aux véritables intentions derrières ces actions », s’interrogeait le principal quotidien privé du Niger. Ces faits ont été qualifiés d’atteinte à la défense nationale. Un chef d’accusation très grave au vu des faits reprochés, pour lesquels Idrissa Soumana Maiga encourt entre cinq et dix ans d'emprisonnement.
Sa remise en liberté était attendue par les organisations de la presse nigérienne. Pour Moudi Moussa, président du cadre d'action des professionnels des médias du Niger, c’est la loi de la presse qui est applicable dans ce genre de situation : « L’ordonnance 2010/35 dépénalise le délit commis par voix de presse. En cas de délit, la détention préventive est interdite, le juge ne peut décerner ni mandat de dépôt, ni mandat d’arrêt. La place de Maiga ne devrait pas être derrière les barreaux. »
Des arguments rejetés, pour l’heure, par le doyen des juges d’instruction qui, « au motif des nécessités de l’enquête », a placé Idrissa Soumana Maiga en détention provisoire.
Dans son édition du jeudi 25 avril, le journal L’enquêteur titrait sur l’installation d’équipements d’écoute par des agents russes révélée dans le journal français Le Figaro. « Si ces informations sont avérées, cela soulève une multitude de questions et préoccupations graves quant aux véritables intentions derrières ces actions », s’interrogeait le principal quotidien privé du Niger. Ces faits ont été qualifiés d’atteinte à la défense nationale. Un chef d’accusation très grave au vu des faits reprochés, pour lesquels Idrissa Soumana Maiga encourt entre cinq et dix ans d'emprisonnement.
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