Les responsables du Mouvement populaire pour le salut de l’Azawad reconnaissent le drapeau malien. Ils présentent d’ailleurs leur mouvement comme un mouvement armé, mais à caractère national politiquement, et non comme un groupe armé tribal.
Boubacar Ould Taleb, l’un des responsables du dernier né des groupes du Nord du Mali, estime qu’il faut que tous les mouvements armés du septentrion du pays parlent d’une même voix face à l’Etat malien lors de la très prochaine reprise des négociations d’Alger.
Sur le terrain, on a pour le moment du mal à évaluer avec précision la réelle force du MPSA. Mais sa création confirme la réalité d’aujourd’hui dans le Nord : pour exister, pour peser lors des négociations, pour faire prendre en compte des revendications, de plus en plus de groupes se créent.
Certains observateurs sont inquiets, la naissance de ces nouveaux groupuscules peut faire apparaître de nouvelles revendications et, du coup, constituer un frein au règlement de la crise. Deux autres notables du Nord du Mali envisagent déjà de créer à leur tour des groupes armés.
-
Tchad: Mahamat Idriss Déby donné vainqueur de l'élection présidentielle dès le premier tour
-
La faim s'aggrave en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale
-
Umaro Sissoco Embalo: «Je ne vais pas extrader Bozizé je veux que cela soit clair»
-
Présidentielle en Mauritanie: le système de parrainage des candidats contesté par les oppositions
-
Cameroun: un séparatiste anglophone appelle à déposer les armes, un «non-événement» pour le gouvernement