Les manifestants sont aspergés par les canons à eau de la police lors de la marche contre l'aéroport, à Nantes, en novembre 2012.
Les premiers entretiens ont débuté en décembre. Les deux camps y ont envoyé leurs représentants. Seuls la principale association des opposants et les anticapitalistes, qui occupent toujours la zone prévue pour la construction du futur aéroport, ont décliné l’invitation.
La commission a ainsi pu entendre les arguments des écologistes et ceux des élus locaux opposés au projet et prêts à défendre la biodiversité du site. Françoise Verchère est l’une d’eux. Conseillère générale de Loire-Atlantique, elle explique son opposition à ce projet conçu dans les années 1960 :
Les partisans du transfert de l’aéroport actuel de Nantes vers Notre-Dames-des-Landes, à 30 km au nord de la ville, ont été, eux, bien nombreux à participer aux rendez-vous. Patronat local, socialistes et UMP, tous sont convaincus que le projet est essentiel pour le développement de la région. Claude Chéreau, le président de la commission, qui doit rendre son rapport au Premier ministre, lui-même ardent défenseur du dossier, promet d’être impartial. Après avoir avoué dans un entretien au journal Le Monde ses hésitations sur le bien fondé de l’infrastructure, il dément aujourd’hui être opposé au projet. Il pense toute de même que des « compléments d’enquête » seront nécessaires. Ce qui permettrait sans doute de retarder l’arrivée des bulldozers.
Source : Rfi.fr
La commission a ainsi pu entendre les arguments des écologistes et ceux des élus locaux opposés au projet et prêts à défendre la biodiversité du site. Françoise Verchère est l’une d’eux. Conseillère générale de Loire-Atlantique, elle explique son opposition à ce projet conçu dans les années 1960 :
Les partisans du transfert de l’aéroport actuel de Nantes vers Notre-Dames-des-Landes, à 30 km au nord de la ville, ont été, eux, bien nombreux à participer aux rendez-vous. Patronat local, socialistes et UMP, tous sont convaincus que le projet est essentiel pour le développement de la région. Claude Chéreau, le président de la commission, qui doit rendre son rapport au Premier ministre, lui-même ardent défenseur du dossier, promet d’être impartial. Après avoir avoué dans un entretien au journal Le Monde ses hésitations sur le bien fondé de l’infrastructure, il dément aujourd’hui être opposé au projet. Il pense toute de même que des « compléments d’enquête » seront nécessaires. Ce qui permettrait sans doute de retarder l’arrivée des bulldozers.
Source : Rfi.fr
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