Arrêté puis placé en garde à vue hier, lundi, le journaliste Adama Gaye, qui se distingue par ses prises de position aigres à l’encontre du régime de Macky Sall, fera face au juge d'instruction ce mardi.
Il est accusé de diffusion d'écrits contraires aux bonnes mœurs et offense au chef de l'Etat. Son avocat, Me Khouraïchi Ba, revient sur ce qui a été reproché à son client.
« On lui a soumis des posts dont il a reconnu la paternité mais également un où il ne reconnaissait pas avoir écrit », informe l'avocat.
Mais, si l'on en croit à la robe noire, certains textes ne pouvaient pas être de lui : « Connaissant son style d'écriture, sa maîtrise générale de la langue française et même son Wolof, il ne pouvait pas écrire un tel texte. Pourtant ce texte trônait sur son mur Facebook ».
« Manifestement, ajoute Me Ba sur la Rfm, ce n'était pas de lui et je pense que c'est sur ces phrases qu'on a ajouté l'offense au chef de l'Etat qui est le deuxième délit qui s'est greffé à la diffusion d'écrits contraire les bonnes mœurs ».
Face au procureur ce mardi, Adama Gaye risque l'instruction pour procéder à la mise en examen et à l'information de ce dossier, renseigne sa défense, ce qui suppose, souligne-t-elle, « beaucoup plus de temps et certainement une privation de liberté beaucoup plus longue».
Il est accusé de diffusion d'écrits contraires aux bonnes mœurs et offense au chef de l'Etat. Son avocat, Me Khouraïchi Ba, revient sur ce qui a été reproché à son client.
« On lui a soumis des posts dont il a reconnu la paternité mais également un où il ne reconnaissait pas avoir écrit », informe l'avocat.
Mais, si l'on en croit à la robe noire, certains textes ne pouvaient pas être de lui : « Connaissant son style d'écriture, sa maîtrise générale de la langue française et même son Wolof, il ne pouvait pas écrire un tel texte. Pourtant ce texte trônait sur son mur Facebook ».
« Manifestement, ajoute Me Ba sur la Rfm, ce n'était pas de lui et je pense que c'est sur ces phrases qu'on a ajouté l'offense au chef de l'Etat qui est le deuxième délit qui s'est greffé à la diffusion d'écrits contraire les bonnes mœurs ».
Face au procureur ce mardi, Adama Gaye risque l'instruction pour procéder à la mise en examen et à l'information de ce dossier, renseigne sa défense, ce qui suppose, souligne-t-elle, « beaucoup plus de temps et certainement une privation de liberté beaucoup plus longue».
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