Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Ouagou Niayes : l'intervention musclée de la BIP et de l'OCTRIS contre le narcotrafiquant "Capo Keuz"



Ouagou Niayes : l'intervention musclée de la BIP et de l'OCTRIS contre le narcotrafiquant "Capo Keuz"
Les nommés Seydina Omar Diop alias Capo Keuz, et ses acolytes ont été présentés au Procureur de la République, pour ces chefs d'accusations : « association de malfaiteurs, détention de crack aux fins de trafic, complicité de trafic, usage collectif de crack, facilitation à l’usage de crack, séquestration, détention de munitions sans titre, blanchiment de capitaux et tentative de corruption… »

Selon le journal L'Observateur qui fait échos de cette affaire c'est « un travail de fourmis de plusieurs semaines, qui s’est soldé par une intervention musclée de plusieurs heures durant la nuit par des limiers de l'Ocrtis, renforcés par leurs collègues de la Brigade d’intervention polyvalente » qui a eu « raison sur un cartel structuré, spécialisé dans le trafic interne et international de drogues dures » avec à sa tête un certain Seydina Omar Diop alias Capo Keuz.

Le journal d'ajouter que c’est une mafia qui « mise sur la vente détaillée de stocks importants de diverses variétés drogues dures, acquises aux mains de filiales de cartels localement réputés. Le cerveau de cette mafia Capo Keuz, selon le journal, est considéré comme « un as du trafic de stupéfiant et qui a coché toutes les cases de la criminalité ». C’est ainsi que l’idée d’ériger une forteresse pour la cause dans son quartier natal de Ouagou Niayes a germé dans sa tête.

Pour réaliser son vœu, il s’est constitué une équipe composée d’hommes et de femmes qui lui sont fidèles. En effet, l’Observateur de dire que pour « sécuriser son bunker par des barbelés, une équipe préposée à la sécurité armée, une équipe d’épieurs, de grilles, portes et fenêtres en fer » aide à la sécurité du lieu. L’Observateur révèle aussi que « Capo Keuz et son staff menaient des pratiques peu orthodoxes pour contraindre les mauvais payeurs et les clients devenus accros à passer à la caisse ». Pour cela, il a mis en place « une équipe de recouvrement qui séquestrait et violentait, au besoin les mauvais payeurs, qui font recours à des proches pour solder leur ardoise parfois salée ».

 Mais, c’est par «une dénonciation anonyme faite par le neveu d’un individu, que vont s’en servir les éléments de l'Ocrtis pour démanteler la mafia. Ils ont inscrit « l’affaire au registre des dossiers à élucider en urgence ».

Le journal de rappeler que ces hommes ont rencontré toutes les difficultés pour infiltrer la mafia car « Capo Keuz jouit du soutien complice de certains de ses voisins » et que les abords du siège sont « infestés par des groupes d’épieurs qui remontent systématiquement toutes informations de présences suspectes ».

Usant des méthodes dont eux seuls détiennent le secret, les éléments de l'Ocrtis, aidés par leurs collègues de la Bip entrent en jeu sous l’effet de la surprise. Seulement la tâche ne sera pas facile puisque dès que « les trafiquants ont flairé la présence des limiers, les occupants ont aussitôt « coupé l’électricité » qui a ralenti la progression du dispositif policier mais aussi les barricades érigées à l’intérieur pour délimiter les compartiments.

Arrivés dans les quartiers privés du Capo pour la perquisition, les policiers « n’auront droit qu’au restant des stocks de drogue qui a échappé dans le noir, à la vigilance de Keuz et cie ».

Les policiers qui ont interpellés « Keuz et plusieurs de ses hommes, font l’inventaire des saisies constituées de 21 pierres de crack retrouvées sous des matelas orthopédiques, la somme de 360 mille francs CFA, 8 munitions calibre 22 mm, des rouleaux de papier aluminium, des boîtes de bicarbonate de sodium, des pipes de crack, 3 balances électroniques, un lot de briquets, de cadenas… composant l’arsenal de confection, de conditionnement et de commercialisation de drogues.

Au terme de l’opération, les policiers ont arrêté une vingtaine de personnes en lien avec le dossier et qui ont été présentés au procureur de la République.

Oumar Takourou (stagiaire)

Lundi 22 Juillet 2024 - 11:46


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter