A quelques semaines des premiers examens, la position de l’Etat et celle du Sénégal inquiète Pape Mamadou Gnigue. Car, avoue-t-il, un pays ne peut se développer que quand le secteur de l’enseignement est apaisé.
«Le pays ne peut pas être en paix si le secteur de l’éducation n’est pas apaisé. La question cruciale du développement repose sur le capital humain. Et le capital humain se forge à la base. Si chaque année nous avons des années scolaires escamotées, des années académiques qui ne font que 4 mois, je me demande comment pouvons-nous former le capital humain nécessaire pour endosser le développement de notre Afrique et de notre cher pays», a-t-il déclaré.
Et le président du mouvement «Développement-Alliance pour un Sénégal prospère» de poursuivre : «Le Sénégal est dans une pente de croissance qui tend vers les 7%. On a découvert des gisements de pétrole et de gaz. Il y a beaucoup de secteurs qui sont porteurs, mais si on ne prend pas garde avec des découvertes minières, ce sont des étrangers qui vont revenir et prendre les biens de ce pays comme ils l’ont déjà fait dans d’autres pays et nous mettre dans la guerre et la tristesse. Ce qui peut marquer une défense par rapport à cela, c’est de mettre plus de poids à l’environnement de l’enseignement. Et pour ça, j’invite le Président Macky Sall à avoir un esprit de dépassement».
Sa conviction est d’autant plus forte que, à son avis, «la question cruciale tournait autour de la finance parce que l’ensemble des autres questions a été quasiment réglé. Maintenant ce qui reste, c’est comment solder ce gab de 24 milliards qui sépare pour le moment, le déficit de remboursement que les enseignants demandent. Pour cela je vais inviter d’abord les enseignants à faire preuve de patience, mais que le Président prenne des engagements forts parce que le peuple lui a fait confiance et il l’écoute. S’il prend des engagements officiels et qu’il demande solennellement à ces syndicats de lui accorder un petit délai, les syndicalistes sont des Sénégalais et des pères de famille. Donc ils vont le lui accorder. Mais un engagement pris par un Etat doit être respecté», prévient-t-il.
«Le pays ne peut pas être en paix si le secteur de l’éducation n’est pas apaisé. La question cruciale du développement repose sur le capital humain. Et le capital humain se forge à la base. Si chaque année nous avons des années scolaires escamotées, des années académiques qui ne font que 4 mois, je me demande comment pouvons-nous former le capital humain nécessaire pour endosser le développement de notre Afrique et de notre cher pays», a-t-il déclaré.
Et le président du mouvement «Développement-Alliance pour un Sénégal prospère» de poursuivre : «Le Sénégal est dans une pente de croissance qui tend vers les 7%. On a découvert des gisements de pétrole et de gaz. Il y a beaucoup de secteurs qui sont porteurs, mais si on ne prend pas garde avec des découvertes minières, ce sont des étrangers qui vont revenir et prendre les biens de ce pays comme ils l’ont déjà fait dans d’autres pays et nous mettre dans la guerre et la tristesse. Ce qui peut marquer une défense par rapport à cela, c’est de mettre plus de poids à l’environnement de l’enseignement. Et pour ça, j’invite le Président Macky Sall à avoir un esprit de dépassement».
Sa conviction est d’autant plus forte que, à son avis, «la question cruciale tournait autour de la finance parce que l’ensemble des autres questions a été quasiment réglé. Maintenant ce qui reste, c’est comment solder ce gab de 24 milliards qui sépare pour le moment, le déficit de remboursement que les enseignants demandent. Pour cela je vais inviter d’abord les enseignants à faire preuve de patience, mais que le Président prenne des engagements forts parce que le peuple lui a fait confiance et il l’écoute. S’il prend des engagements officiels et qu’il demande solennellement à ces syndicats de lui accorder un petit délai, les syndicalistes sont des Sénégalais et des pères de famille. Donc ils vont le lui accorder. Mais un engagement pris par un Etat doit être respecté», prévient-t-il.
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