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Pas encore d'accord sur le prix du carburant au Nigeria mais les discussions se poursuivent

Les représentaux syndicaux et le gouvernement nigérian se sont quittés tard, samedi 14 janvier 2012, sans trouver un accord sur la question du prix du carburant. Mais les syndicalistes ne désespèrent pas et sont prêts à retourner à la table des négociations. Ils avaient décidé de suspendre durant 48 heures leur grève générale, entamée lundi 9 janvier à travers le pays, pour donner une chance aux discussions. Les représentants syndicaux ont d'ailleurs décidé de ne pas mettre à exécution leur menace d'étendre la grève au secteur pétrolier. En milieu de semaine, les syndicats avaient menacé de stopper la production d'hydrocarbures samedi à minuit si le gouvernement ne faisait pas marche arrière sur sa décision d'abandonner la subvention au carburant, une mesure qui a entraîné une flambée immédiate du prix à la pompe.



Les marcheurs contre la hausse du prix des carburants font preuve de créativité dans l'illustration de leurs revendications, Abuja, le 12 janvier 2012. REUTERS/Afolabi Sotunde
Les marcheurs contre la hausse du prix des carburants font preuve de créativité dans l'illustration de leurs revendications, Abuja, le 12 janvier 2012. REUTERS/Afolabi Sotunde
Aucun accord en vue après plusieurs heures de négociations, pourtant les plateformes pétrolières et les terminaux du plus gros producteur de pétrole brut d'Afrique, et sixième exportateur mondial, ne seront pas fermées ce dimanche 15 janvier.

Abdulwahed Omar le patron de la confédération Nigerian Labour Congress, NLC, l'a dit aux journalistes : il préfère aborder le problème de façon graduelle. La nouvelle a dû rassurer les marchés américains qui les plus gros clients du Nigeria. Les syndicats estiment qu'il n'y a pas de blocage pourtant le gouvernement leur oppose toujours la même fin de non recevoir. Les explications de Owei Lakemfa, secrétaire général intérimaire du NLC : «Nous pensons que le gouvernement devrait geler l'augmentation des prix du carburant, ce qui nous permettrait à nous, syndicat, de mettre fin à la grève et aux manifestations, et ainsi ensuite, nous pourrions négocier. Le gouvernement lui veut que nous examinions tout de suite ses propositions d'atténuation de la hausse du prix de l'essence, et nous ne sommes pas d'accord. Et comme le pays entier souffre de la mesure gouvernementale, il faut tenir bon, poursuivre les grèves et les manifestations.»

Les représentants syndicaux, qui ont entamé une réunion entre eux à une heure du matin, sont disposés à rencontrer le gouvernement de nouveau ce dimanche, s'il les convie, mais si aucune issue n'est en vue lundi les Nigérians rentreront dans leur deuxième semaine de grève générale et de manifestations de rue, et les marchés seront de nouveau suspendu à leur décision d'étendre ou non leur mouvement au secteur pétrolier.
Source: RFI


Dimanche 15 Janvier 2012 - 12:27


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